Les aventures de louline la croute

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lundi 17 août 2009

Pas ri

En fait si, le week-end dernier, on a beaucoup ri.

Vendredi dernier, j'ai plié bagage direction la capitale. Là-bas m'attendait, entre autres, le plus néerlandais des turcs, à savoir mon pote Ozan. Pour ceux qui ne suivent pas ma (passionnante) vie, nous nous sommes rencontrés en Suède où nous avons traversé un hiver des plus rudes. Nous sommes même allés en Finlande ensemble, et ça, c'est le genre de trucs qui te scelle une amitié à vie (si tu survis au voyage).

Toujours est-il que depuis les retrouvailles à Istanbul, il y a plus d'un an déjà, on ne s'était pas revu. Face à cette situation tragique, nous avions décidé de nous retrouver à mi-chemin de nos maisons, dans la ville lumière, donc.

Etant arrivée plus tôt que lui, j'ai eu la chance de vivre quelques épopées pour récupérer les clés du gite, y aller, puis repartir boire un verre avec une future expatriée, à Châtillon, haut lieu touristique, s'il en est. Après un concert place de l'hôtel de Ville, assise dans une fontaine, j'ai enfin retrouvé Ozan et le week-end pouvait commencer.

Au programme : musées (un peu), balades (en plein soleil) et gros bavardage. Parmi ce que nous avons vu, il y avait l'exposition elles@centrepompidou qui m'a beaucoup plu. Quelques images.

Statue
Truc
Lumière

Beaucoup d'artistes connues et moins connues, avec de bonnes surprises comme le plaisir de re-découvrir quelques oeuvres de Barbara Kruger, que j'aime beaucoup.

Une autre bonne surprise a été rencontrée aux arts déco. Il y avait là plusieurs expositions dont une nommée "Musique en jouets". Le titre était prometteur. Au cours de nos déambulations, un grand rideau noir a attiré notre attention. Devant il y avait un panneau qui nous proposait de voir un "Nabaz'mob" d'une vingtaine de minutes. Ni une, ni deux, on est allés voir.

Je digresse deux minutes, parce que je sais que toi, petit lecteur, aussi cultivé sois-tu, tu ne sais peut-être pas ce qu'est un Nabaztag. Un éclaircissement s'impose. Le Nabaztag est donc un lapin souriant qui se connecte en Wifi, qui peut donc te donner la météo, lire tes mails et même recevoir des messages que tes amis t'auraient envoyé. Très décoratif, il a deux oreilles qui bougent et il fait de la lumière. Tu te demandes maintenant comment tu as pu vivre sans cette petite chose dans ton salon, rassure-toi, c'est possible. Mais c'est difficile (je parle d'expérience).

Bref, derrière le rideau, se cachait donc une centaine de lapinoux qui ont commencé à clignoter sur fond musical.

Nabaz'mob

Nous avons ouvert la bouche d'un air ébahi et vingt minutes après nous étions toujours là, pas bougés d'un pouce. Hypnotisés, nous étions. Alors évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller farfouiller sur Internet et j'ai trouvé le site du projet plein de vidéos et de photos. Et surtout, amis Strasbourgeois, j'y ai découvert que les lapins viendront faire leur opéra chez nous pendant l'Ososphère. Ça vaut vraiment vraiment vraiment le coup d'œil.

Sinon, nous avons beaucoup marché, à travers les touristes, le long de Paris-Plage, la rue de Rivoli sur des kilomètres, au bord de l'eau, en plein cagnard, du côté de Saint-Paul, dans les musées, les escalators, dans des librairies, un bar à cidre. Un peu de métro pour reprendre le train, dimanche soir. Et c'était chouette. A peine le week-end commençait qu'il était fini.

J'en profite d'ailleurs pour passer un message codé à quelqu'un qui se reconnaitra, sister (et associé), merci beaucoup beaucoup, vous avez désormais un compte chez un nouveau livreur de pizza (pas bon au demeurant).

Je vous laisse avec Barbara Carlotti et une chanson de circonstances : Paris Plage.



A bientôt, les amigos.

Sunset

jeudi 31 juillet 2008

Istanbul et le moustique pervers

Pas d'exception à la règle, qui dit vacances dans pays chauds, dit piqures de moustiques. L'avantage avec moi, en plus, c'est que ça se transforme vite en retour d'Elephant Man, avec allergie, gonflage, cortisone et tout le toutim. Ça n'a donc pas manqué au programme. Surtout, que le point d'attaque a été choisi avec soin, juste histoire de faire peur à tout le monde au petit déjeuner du lendemain.

Suite au prochain épisode.

lundi 28 juillet 2008

Istanbul, trafic et sécurité

Quand on a visité Istanbul, on ne peut pas oublier la circulation. Ayant eu la chance de vivre chez des autochtones, nous avons pris tous les transports mis à disposition des habitants. Attention, quand je dis transport, il n'est nullement question du bus/tram/metro dont nous sommes des habitués. A la fin du séjour, nous avons comptabilisé non-moins de huit différents types de transports. Rapide aperçu de chaque.
  • Le taxi. Classique, me direz-vous. Ils sont jaunes, sillonnent les routes et klaxonnent les piétons qui se baladent à pied, quand ils sont vide. Sur la route, le taxi est le maître du monde. En plus, niveau prix, c'est beaucoup abordable que chez nous.

  • Le dolmus. A mi-chemin entre la voiture et la camionnette, le dolmus peut prendre huit passagers. Il a un point de départ, un point d'arrivée et au milieu tout dépend du vent. Les gens montent en chemin, demandent à s'arrêter au coin de la rue s'il vous plait, oui là. Très très pratique et peu cher (à peu près 1€), la philosophie du dolmus est "je suis plus gros, je passe en premier".

  • Le mini-bus. Un poil plus grand que le dolmus, il s'agit d'un petit bus contenant une quinzaine de place. L'avantage est que tu peux tenir debout dans celui là. Même prix et même philosophie que le dolmus, surtout que là c'est encore plus marrant : il y a des gens debout à faire tomber.

  • Le sea bus. Ou bus des mers. En gros, un gros bateau complètement fermé qui fonce à toute allure. A prendre un jour de pluie après le petit déjeuner. Sensations garanties. Comme nos bus, il y a plusieurs lignes et cela permet de voyager rapidement par la mer.

  • Le ferry. Ça, c'est que du bonheur. Le ferry est un petit bateau ouvert sur les cotés et au dessus. Là aussi, plusieurs lignes au prix d'un bus, où parfois, en prime on a la chance de voir un coucher de soleil sur la mosquée bleue ou la tour Galata. Mon préféré.

  • Le bus, metro et tram. Ceux là, c'est les même que chez nous. A noter juste que le métro est récent et très beau. Pareil pour le tram.


  • Les routes, chargées de tout ce petit monde, sont un vrai poème. En bonnes françaises complètement lombotomisées, déjà, dans les dolmus, on a cherché les ceintures de sécurité. En vain. De toutes façons, le chauffeur n'utilise pas la sienne, alors à quoi bon. On s'assoit donc là-dedans, et c'est parti pour le trafic de l'horreur. Le code de la route est assez facile là-bas, si tu vois une petite place pour passer, tu y vas. Eventuellement, en donnant un petit coup de klaxon pour dire "attention les gars, je passe". Caro et moi, blêmes, avons été les membres passifs de dépassements par la droite, de coupages de routes un rien cavaliers, le tout à des vitesses qu'on a préféré ne pas estimer. A coté de ça, se déplacer à Istanbul est extrêmement facile grâce à tous ces nombreux transports qui tournent quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je garde cependant une préférence pour le ferry, parce que voyager par la mer est très plaisant, surtout par grosse chaleur.

    Pour la petite touche d'insolite, les turcs ont conscience que leur trafic n'est pas des plus simple. Rien qu'à voir leurs panneaux "stop".

    Trop dur, effectivement.

    Un dernier petit détail qui m'a frappé, ce sont les plaques minéralogiques. Toutes, j'ai bien dit toutes, sont munies de la bande bleue "union europeenne" mais sans les étoiles. Prêtes à être rajoutées.



    Pour la suite du post, je voulais faire une partie un peu moqueuse sur les services de sécurité présents partout, dans les ciné, les centres commerciaux, les musées, et autres endroits publics. Mais l'actualité étant ce qu'elle est, je vais être brève. Donc effectivement, pour entrer dans un endroit comme un centre commercial, il faut passer un portique de sécurité et passer les sacs au rayon X. Même pour aller au cinéma. Les premiers jours, j'ai eu une surprise quand j'ai voulu entrer au musée. Ayant l'habitude d'avoir un couteau suisse dans mon sac, j'ai eu l'air bête devant l'air paniquée de la dame de la sécurité qui a vu mon couteau aux rayons X. Du coup, après ça, j'ai du le laisser à la maison, pour ne pas avoir l'air d'une dangereuse criminelle déséquilibrée qui va égorger quelqu'un.

    Bref, voilà. Je suis un peu triste à cause de ces attentats parce qu'il y a des gens que j'aime à Istanbul et aussi surtout parce que ça ne sert absolument à rien. Mais que faire?

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

jeudi 24 juillet 2008

Istanbul, où il fait bon manger

Les bonnes choses ayant toutes une fin, me voilà de retour d'Istanbul. Il y aurait beaucoup à dire sur ces chouettes vacances, aussi je vais partager en plusieurs posts. Aujourd'hui, je vais commencer par vous parler un peu gastronomie. Vous l'aurez compris depuis le temps, et je vous le confirme, oui, je ne pense qu'à manger. Particulièrement dans les pays étrangers, parce que ça introduit un potentiel de surprises qui peuvent se révéler intéressantes.

Alors, les aliments de base d'abord. Au petit déjeuner en Turquie, on mange salé. Du fromage avec différentes formes de pains. La première et la plus répandue, est le simit. Il s'agit d'une sorte de bretzel rond au sésame. Les rues sont pleines de petits vendeurs de simit et cela se laisse déguster à toute heure du jour et de la nuit. Le truc parfait pour combler un petit creux.

simit

Avec ça, nous avons aussi mangé pas mal de pogaca, une petite brioche salé au fromage. Pas mal non plus, quoi qu'un poil sec.

pogaca

Parmi les incontournables, comme les iraniens et leur doogh, nos amis ottomans boivent avec leur repas de l'ayran. Un tiers de yaourt, deux tiers d'eau, du sel et roulez jeunesse. C'est effectivement très bon et rafraichissant, cependant, le deuxième effet kiss-cool moins sympa, c'est que c'est assez bourratif. Pour peu que le repas soit un peu copieux, finir un verre de trente-trois centilitres d'ayran relève du défi olympique.

Par exemple, si vous mangez un kebab, n'y pensez pas. Là, vous êtes tous en train de penser aux döner kebab qu'on connait ici en Europe. En fait, rien à voir. Kebab voulant dire "grillade", le döner kebab est la technique de préparation que l'on connait : la viande qui tourne sur une broche, mangée dans un sandwich. Alors que le kebab tout seul, mes amis, c'est plus qu'une grillade, c'est une institution.

Déjà, ce n'est pas un sandwich. Ça va se manger au restaurant. Avant d'arriver au plat, on reçoit des mezes. Salades cuites, caviar d'aubergines, tomates, de la viande, le tout à rouler dans des galettes ou à manger sur du pain. Le tout étant délicieux, on se jette bien évidemment sur la très copieuse entrée, ce qui est une erreur stratégique. Courante certes, mais une erreur quand même.



Quand le kebab arrive, on est content mais on a plus faim. Mais on est content quand même parce que c'est tellement bon, qu'on arrive encore à trouver une petite place. La chose en question est une sorte de longue grillade qui se mange en petits bouts dans une sorte de galette avec de la salade ou des oignons.


kebab

Après ça, comme on arrivait encore à bouger, nos amis nous ont commandé un dessert appelé künefe. A base de cheveux d'ange, de fromage et avec une petite boule vanille sur le dessus. Juste ce qu'il fallait.

künefe

On s'est quand même méfié du dessert au début. Dans les jours qui précédèrent le kebab, on avait gouté un dessert appelé tavuk Gögsu qui ressemblait à ça :

tavuk gogsu

Après avoir dépassé la texture un peu déstabilisante, à mi-chemin entre la morve et le chewing-gum, le gout n'est pas désagréable. Une sorte de flan au lait avec de la cannelle. Sauf que sur la fin, il y avait comme un résidu sec un peu filandreux et que ça faisait un peu bizarre du coup. Intriguée, je pose la question à Ozan qui me dit "finis, je t'explique après". Je ne sais pas vous, mais ce n'est pas le genre de phrases qui me met totalement en confiance. J'ai donc posé ma fourchette en disant que l'explication d'abord, si tu n'y vois pas d'inconvénients.

C'est à ce moment que j'ai appris que le nom de cette pâtisserie signifiait "poitrine de poulet" et que c'en était l'ingrédient principal. Mais comme je suis une dure, une vraie, une tatouée, j'ai bravement fini mon assiette, en me félicitant d'avoir trouvé un dessert à base de viande. Ce n'est pas tout les jours que ça arrive.

Sinon, on a aussi mangé des lahmacun ce qu'on appelle ici "pizza turque". C'est une pizza à la viande hachée toute fine qui se roule et se dévore à toute vitesse.

lahmacum

Une dernière remarque encore. Dans la culture turque, c'est très impoli de laisser de la vaisselle sale sur la table. Aussi, dans les restaurants, au dernier coup de fourchette, on te pique ton assiette, tes couverts, ton set de table alors que tu as encore la bouche pleine. Nous, on a été mystifiés par ce phénomène. Par exemple, moi qui mange très vite, je me retrouvais à regarder manger mes comparses devant mon coin de table vide, et caro, qui elle mange plutôt calmement se retrouvait à finir son assiette au milieu d'une table sans assiettes. Le plus drôle étant quand même le serveur qui augmente la pression en tournant autour de la table, prêt à bondir sur la dernière assiette. A la fin, on a même chronométré le phénomène. Quand l'attente à dépassé la minute, on était outré. Nos potes turcs chez qui on a mangé et bu le café étaient pareils. C'est pourquoi il faut boire et manger ostensiblement si vous voulez avoir une chance de finir complètement votre repas.

C'est tout pour aujourd'hui, mais restez dans le coin, bientôt la suite. En attendant vous pouvez aller voir quelques photos ou alors visiter le groupe facebook de Siktir git.

Hadi bay bay

mardi 15 juillet 2008

Istanbul, premier jour

Me voila arrivée en Turquie. Mon ex-colloc et moi sommes parties ensemble emmenant avec nous un autre compagnon de voyage répondant au doux nom de Siktir git. Moitie finlandais, moitie suédois et français de cœur, il a voyage clandestinement dans mon sac, ce qui ne l'a pas empêché de profiter du premier jour pour lire le journal local, visiter la partie asiatique d'Istanbul, et même de manger des lahmacum.



Demain, on part a l'assaut de la partie européenne. En attendant, profitez-bien de vos vacances (si vous en avez).

kitty

samedi 12 juillet 2008

Alive, she's alive !

Eh oui, louline la croute revient sur son blog.

Après mon retour de Suède, j'ai traversé une phase d'acclimatation où je me préparais moralement à ne plus voyager autant. Tout de suite après, je suis repartie sur les routes. Ces dernières semaines, j'ai donc rattrapé mon quota de viande rouge et d'expresso dans un premier temps. Puis je suis partie tête baissée me trouver un toit à Strasbourg. Après une semaine de visite de piaules toutes plus pourrites les unes que les autres, j'ai finalement trouvé mon bonheur. Pour fêter ça, retour à Belfort pour trois jours d'Eurockeennes de folie.

Hormis le fait qu'on a vu plein de supers concerts, que ça a été l'occasion de revoir (souvent par accident) de vieux potes, ce qui m'a le plus marqué cette année, ça été les gobelets. D'habitude, quand tu achetais une bière, tu la recevais dans un verre en plastique, qui en général finissait sa vie dans l'herbe à coté d'une poubelle pleine à ras-bord. Cette année, avec les jetons pour acheter à boire, on recevait un vrai gobelet. On allait donc se le faire remplir. Alors en plus de ne pas polluer, tu pouvais repartir avec un joli verre "eurocks 2008" et même que si t'avais pas envie, on pouvait te rendre un euro à la place, au moment de partir. Moi je dis, bravo.

Tout de suite après, je suis partie deux jours à Paris marier ma cousine et voir comme mon neveu a poussé, puis, de là, je suis allée rejoindre mon papa qui bosse à Dijon. Là-bas, j'avais une journée pour faire du tourisme.

Le temps n'étant pas vraiment à la promenade, j'avais opté pour le musée des beaux-arts. Situé dans le palais du duc de Bourgogne, sympathique petit loft, je suis venue me protéger de la pluie. Tout a bien commencé. J'étais en train de monter le majestueux escalier en direction de l'étage, quand je remarquai que le long de l'escalier, des animaux en plastique se suivaient à la queue-leu-leu. Un sur chaque marche. Bon.

Pas déstabilisée, j'arrive au premier et attaque la première salle. Pièce parquée avec hauts plafonds et moulures. D'anciens meubles. Des tableaux représentant des pietà où autres scènes religieuse. Et au milieu de tout ça, une colonne blanche de un mètre de haut, avec, dessus, des animaux en plastique avec des boules rouges à la place des yeux. Pareil dans la deuxième salle, et la suivante. Le mystère s'épaississait. Quelques pas plus loin, je tombe sur ça.

Avec une petite note dessus indiquant "prière de s'assoupir". De la musique jouait aussi, et je commençai a penser que quelque chose m'échappait dans la situation. Et quand j'ai vu la tente, je suis allée demander une explication, parce que là c'était trop. La tente? Oui oui, la tente. Avec un mot dedans.


priere#3

J'ai harponné une madame, lui ai demandé ce qui se passait attendu que moi je ne me love pas dans des tentes dans les musées en général et que la situation devenait beaucoup trop obscure pour moi.
Alors, d'un air ravi, la dame m'a expliqué qu'il s'agissait d'une expo dans le cadre d'un festival artistique dijonnais Dièse, que ça s'appelait Comment je me suis mis à fredonner "two unlimited" en regardant un tableau de Brueghel de velours et qu'il s'agissait d'une libération. Marion Golmard à libéré les animaux du tableau "le chateau de Mariemont" de Brueghel de Velours (celui plus haut) et ajouté des petits coins cosy pour libérer aussi le visiteur du musée, le laisser découvrir un musée moins formel et s'offrir une visite ponctuée de rêveries, d'animaux et de musique. Là-dessus, elle m'invite a aller me reposer dans la tente, que même si je veux elle fait une photo avec mon appareil. Et non, non pas besoin de me déchausser, je peux y aller avec mes grolles dégeu.

Ne ratant pas une si bonne occasion, je suis allée me jeter sur les coussins pour lire la brochure que m'a remis la gentille madame, après son explication. J'ai continué et à chaque petit coin de confort, j'ai fait une petite pause. Chaque endroit avait son petit mot.


priere#1
priere#2
bebete

Complètement fane. Même si j'ai été la seule à vraiment aller regarder la peinture du plafond couchée par terre sur les coussins au pied de la statue, au milieu du musée. Après ça, je suis allée faire un tour à une autre expo du festival, et ai fini l'après-midi au cinéma.

Maintenant je suis de retour au pays de la choucroute, où je reste deux jours, puisque lundi je repars à...Istanbul !!! Entre temps, je vais essayer de me trouver cinq minutes pour dormir, défaire et refaire ma valise.

A bientôt en direct de Turquie !

Hadi bay bay

dimanche 22 juin 2008

Où il faut partir

Toutes les bonnes choses ont une fin, parait-il. Cette fois, ça y est, c'est la bonne, louline la croûte remballe ses petites affaires direction la France pour un retour à priori définitif.

Outre le fait de dire au revoir à ceux qu'on aime, quitter un endroit où l'on a vécu presque un an, la partie la plus déprimante et destructrice reste quand même l'épreuve des valises. Ma grand-mère avait une jolie expression quand elle me voyait débarquer de la gare le vendredi soir avec un sac qui contenait de quoi subsister deux mois sans lessives. Elle disait "tu ne voyages pas sans biscuits". Effectivement, je ne suis pas du genre à partir à l'aventure sans avoir de quoi faire face aux imprévus. Surtout quand il s'agit d'un voyage de plusieurs mois dans un pays peuplé de barbares viking tous nus.

En plus, quand je suis arrivée ici, j'étais en pleine réparation de mon squelette. J'avais donc chargé la voiture de mon super papa qui avait décidé alors de m'emmener, histoire que j'arrive en un seul morceau. Moi qui ne voyage pas "sans biscuits" d'ordinaire, j'avais pu embarquer tout un tas de choses aussi inutiles qu'indispensables. Surtout vu le volume d'espace disponible, et le fait qu'il m'était parfaitement interdit de porter quoi que ce soit, j'y étais allée de bon cœur.

Sauf que le temps a passé. Mes cinq mois en Suède se sont transformés en dix mois entrainant des achats et des cadeaux. Plus deux voyages en France qui m'ont permis de ramener à chaque fois encore plus de choses sans lesquelles la vie était impossible. Au final, sans évoquer le nombre indécent de tee-shirts, je me suis retrouvée avec une chaise de bureau, une magnifique peluche géante, des bouquins de cours qui pèsent un ane mort, des romans, et, le meilleur, un billet d'avion retour me permettant un bagage à main de huit kilos, une valise de vingt kilos et mes yeux pour pleurer.

N'étant ni Mary Poppins, ni Merlin l'enchanteur, il y avait donc un problème. Après moultes réflexions, il a été décidé de revenir au mois d'aout en Excargot-mobile pour chercher tout ce qui ne rentrerait pas dans la valise. N'empêche que la valise, il a fallu le faire. D'abord procéder à un premier tri : j'emmène, je laisse, je donne à la croix rouge ou je jette. Puis remplir la valise, et là, les amis, c'est à ce moment qu'on regrette d'être une grande fille loin de son papa. Parce que je ne sais pas comment il se débrouille mon paternel, mais en deux minutes il te range tout dans la valise, rien n'est froissé, rien ne dépasse, ça ferme, le ciel est bleu et les oiseaux chantent le bonheur d'exister.

Sauf que moi, je ne sais pas faire ça. Après une heure de lutte acharnée, la valise est pleine, et la moitié est encore à côté. Aujourd'hui n'a pas dérogé à la règle. Après la minute de désespoir suivi d'une coupure salutaire je m'y suis remise aidée de mes collocs. Nous avons décidé de suivre les conseils d'un de nos potes : le vidage d'air. Le principe est simple, tu colles tes habits dans un sachet en plastique, avec ton aspirateur tu vides l'air, et, ô miracle, ta pile réduit de moitié. Quand j'ai vu ça, j'en ai presque pleuré. En plus, ça a été l'occasion d'un moment de franche rigolade, ce qui n'a pas été du luxe vu mon moral plus bas que terre ces derniers jours.

Maintenant, ça y est, tout est empaqueté et pèse beaucoup plus que vingt kilos. Demain je décolle de Trollhättan en bus, direction Göteborg, de là-bas je prendrai le train pour l'aéroport de Copenhague, d'où je prendrai l'avion pour Bâle. Evidemment, je suis triste de partir. Mon séjour ici a été riche en rencontres de tous types, que ce soit mes potes avec nos soirées gastronomiques, les copines bloggeuses, mes vikings, la culture suédoise, l'hiver dans la nuit, la neige au mois d'avril, les köttbullars, les ballades, les soirées arrosés qui finissent bien, les Kex, le recyclage, la toute puissance du cycliste. Et j'en oublie. Ça n'a pas été tous les jours facile surtout cet hiver, mais au final, c'était une expérience très riche qui conclue ma vie d'étudiante en beauté. De plus, j'ai maintenant plein de destinations de vacances aux quatre coins du monde. Prochaine étape : Istanbul, au mois de juillet. En attendant, je vous dis à très bientôt.

mardi 3 juin 2008

Où on se fait graduer

L'évènement majeur du week-end passé, fut la cérémonie de clôture de l'année. Il y a quelques semaines, une invitation est arrivée dans ma boite aux lettres, m'expliquant que je suis conviée à venir célébrer la fin de mon master par une cérémonie officielle en début d'après-midi et un "diner de fête" le soir. L'invitation portait la mention "dress code", suivi de "jacket". La température extérieure avoisinant les vingt-sept degrés, j'ai concédé sur une chemise à manche courte mais ma veste est restée bien au chaud à la maison.

N'ayant pas réellement finalisé mon master ici, j'ai hésité à y aller. Mais finalement, sous la pression sociale, j'ai craqué. Ozan et moi sommes arrivés parfaitement à l'heure à la cérémonie officielle, et nous étions bien les seuls. Première déception, nous étions quasiment les seuls étudiants, et les seuls étudiants internationaux. Finalement, les discours ont commencé. Tous ont été très touchant, en particulier celui de notre prof de suédois, Eva-Lotta, qui s'est adressée directement à nous, les larmes aux yeux. Elle nous a dit "vous étiez là en novembre-décembre et vous êtes restés quand même, c'est déjà un grand succès en soi". Elle croit pas si bien dire.

Après les discours, il y a eu la remise des "faux diplômes" et d'une rose. C'est allé assez vite vu que nous étions six étudiants à avoir fait le déplacement. Ensuite, au moment de partir, ça a été la séquence émotion. Nos prof sont venus nous faire des accolades et nous souhaiter le meilleur pour la suite. De la part de suédois qui sont en général assez froid et distant, ça a été très étonnant. Après ça, Ozan et moi on est restés comme deux ronds de flan, à réaliser que, eh ouais c'est fini, on rentre à la maison bientôt. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour qu'on se mette à pleurer dans les bras l'un de l'autre.

Finalement, rejoint par nos amis iranien/indien retardataires nous avons fait des photos souvenir, avec rose et diplomes.

Le plus drôle de la journée à été le retour à la maison en vélo avec les roses. Vu leur état à l'arrivée, on aurait pu les mettre direct à la poubelle à l'université.

Le soir, dîner de célébration. Enfin le soir, 18h30 quoi. Et là, déception totale. Nous étions encore sous le coup de l'émotion de l'après-midi et nous nous attendions à un grand repas, puisque le tarif de celui-ci était de deux-cent cinquante couronnes (soit presque trente euros).

Ça avait plutôt bien commencé, on buvait une coupe de crémant, quand le toastmaster nous invite a nous assoir. Première surprise, tiens c'est du suédois. On attend la version anglaise après. Ah ben tiens, non, ce soir on parle köttbullar. Deuxième surprise, il n'y a pas assez de place pour tout le monde. Et évidemment, les derniers à venir s'assoir donc à rester debout, je vous le donne en mille, un turc, une française et six indiens. On nous affrète une table en catastrophe et le dîner commence.

L'entrée, du saumon et du tzatziki. Pas très copieux mais assez bon. A la fin, surprise, notre toastmaster prend le micro et nous annonce qu'il est temps de chanter. Effectivement, dans le menu, il y a des paroles de chansons. A ce moment là, Ozan et moi avons échangé un regard de "qu'est ce que c'est cette embrouille?". Tellement concentrée à ne pas me marrer, je n'ai même pas pensée à faire de vidéos. Dommage parce que ça a été un moment d'anthologie. Et ce n'était pas fini. Parce qu'après les chansons, nous avons fait...un quizz ! Paie ta soirée de gala. Inutile de préciser que tout était en suédois et que donc c'était double difficulté.

Moi ce qui m'intéressait surtout à ce moment là, c'était la perspective du plat principal. Non seulement parce qu'il était midi douze passé mais aussi parce que je cherchais désespérément à sauver cette soirée. Mes connaissances pointus de langue viking m'ont informé que nous allions manger du poulet. Chouette. Le repas avait lieu dans la cafétéria de l'école. Après le quizz, ça se remet à parler en suèdois et, d'un coup, toute notre table se lève pour faire la queue au self-service. Par curiosité, on suit le mouvement. Et effectivement, on repart avec une escalope panée, des patates et une sauce jaune fluo.

De retour à table, Ozan et moi on a préféré se marrer. On a fini notre assiette, et comme un seul homme, nous avons filé à l'anglaise sans attendre le café. Traitez moi de bourgeoise si vous voulez, mais bon, un self-service pour une soirée de gala à ce prix là, non. Finalement on a fini la soirée en buvant des bières sur une terrasse, alors c'était quand même bien.

La suite du week-end a été sympa. Samedi baignade dans un lac, comme une vraie suédoise. Au passage, ne croyez pas un finlandais et une bretonne qui vous disent que "si si l'eau est bonne". Parce que ce n'est pas vrai. Après deux minutes de trempage pour la forme, je suis allée lire sur ma serviette. Dimanche, après-midi très sympa à Göteborg avec Catie qui quitte aussi bientôt la Suède.

Je vous quitte avec Sezen Aksu, chanteuse très populaire en Turquie. Ce morceau, issu d'un album fait en collaboration avec Goran Bregovic, est l'un de mes préférés. Le meilleur c'est que je vais la voir en juillet, en concert à Istanbul. Ben istanbulluyum !!!

A bientôt !

vendredi 4 avril 2008

Mercimekli köfte et café turc how-to.

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, il ne sera question que de cuisine turque.

A la Toussaint, Ozan nous avait fait un repas avec des plats de chez lui. Parmi ceux là se trouvaient les mercimekli köfte. Et ça, croyez-moi, c'est le genre de truc qui peut se manger n'importe quand et n'importe comment. Après ça, chaque fois qu'un diner était prévu, je suggérais subrepticement à Ozan d'en faire. Comme il est sympa, il en a refait une ou deux fois. Mais, nos jours en Suède étant plus près de la fin que du début, nous avons organisé un atelier cuisine pour que j'apprenne à les faire, toute seule comme une grande.

Armée de mon appareil photo et de mon bloc note, j'étais fin prête. Comme c'est très facile, et que vous allez être fan de ce truc, je vous explique comment on fait. Déjà, on prévoit une bonne heure et les ingrédients suivants:
  • 1 tasse de lentilles oranges
  • 2 tasses de blé fin concassé
  • 2/3 oignons
  • 5/6 oignons verts (ceux qui ressemblent à des mini-poireaux)
  • 4 cuillères à soupe de purée de tomate
  • Des feuilles de persil
  • Huile d'olive
Rincez une tasse de lentilles puis les mettre à chauffer dans un litre d'eau bouillante (pas salée). Après 10/15 minutes de cuisson, retirez du feu et rajoutez les deux tasses de blé. Et là, vous êtes contents, parce que vous avez entre 30 et 40 minutes à laisser poser tout ce petit monde ensemble. N'allez pas croire que c'est l'heure du café pour autant.

Saisissez-vous des oignons (les classiques) et coupez-les en tout petit morceaux que vous allez faire revenir dans deux cuillères à soupe et demi d'huile d'olive. Une fois qu'ils sont dorés, rajoutez les quatre cuillères à soupe de purée de tomate, un petit verre d'eau bouillante et une cuillère à café de poivre. Pendant que ça cuit, coupez finement les oignons verts et le persil.

Depuis le temps, notre mélange lentilles-blé est prêt, alors mélangez le bien puis versez la sauce tomate, les oignons verts et le persil. C'est également le moment de saler. Ensuite, c'est le moment le plus rigolo, parce que pour tout soit bien mélangé correctement, il faut y aller à la main. Malaxez bien le tout et cela doit former une pâte un peu humide.


Et pour finir, formez des sortes des petits boudins et c'est fini.

mercemkli kofte

Les proportions sont suffisantes pour un bon repas à cinq accompagné d'une petite salade. Si d'aventures, vous vouliez les conserver plusieurs jours, ne mettez pas les mercimkli köfte au frigo. N'ayant jamais eu l'occasion d'essayer, il parait que ça les fait gonfler. Comme de toutes façons il n'y a rien de frais dedans, vous pouvez les garder un ou deux jours à température ambiante. Mais ne vous faites pas d'illusions, ce n'est pas le genre de plats où il y a des restes.

Après avoir dégusté tout ça, Ozan nous a fait un café turc. Pour ça, je ne peux pas en faire pour l'instant car il me manque le matériel nécessaire (que je vais me ramener d'Istanbul cet été). Toujours est-il que même si nous en sommes incapable, nous ne manquons jamais au rituel de lire notre avenir dans le marc de café.

Rien de plus facile. Après avoir fini la partie liquide du café, il faut poser la soucoupe sur la tasse et retourner le tout en basculant la tasse vers soi. Puis, il faut attendre que la tasse refroidisse.

Pour accélérer le refroidissement, il est d'usage de poser une bague au sommet de la tasse.

Quand c'est froid, on retourne et on regarde les dessins sur les parois. Comme nous sommes des profanes, c'est juste l'occasion d'essayer de deviner des formes et de leur coller des significations fantaisistes ou visionnaires.

Quand on a fini avec la tasse, on vide le contenu de la soucoupe dans la tasse, et on recommence. Le plus difficile pour moi, c'est que le marc de café est ma partie préférée dans le café turque. Donc parfois, je n'ai aucun futur pour cause de consommation trop rapide.

Je vous laisse avec un extrait de mon coup de cœur du moment de Barbara Carlotti, l'idéal, tiré de l'album du même nom.

Ha det bra !

jeudi 10 janvier 2008

Le retour en plus festif

Oui parce que finalement le retour en Suède, avec un peu de recul, ça n'était pas si terrible que ça. Surtout quand Ozan et Sakari sont revenus.

Après la fin de l'épopée, lundi je me suis plongée dans le boulot. Jusqu'à mardi soir, quand Ozan est venu me voir pour me dire qu'il était rentré. D'un coup, j'ai recouvré la parole, me suis fait la remarque que je n'étais pas sortie de la maison depuis deux jours, ni même mangé un vrai repas et j'ai re-endossé ma peau d'humain pour boire un café et papoter un peu. Puis il est reparti et j'ai replongé dans le PHP.

Alors forcément, quand Sakari est rentré le lendemain, mes gentils copains m'ont invité à diner, ce qui m'a permis, premièrement, de sortir de la maison et, deuxièmement, de faire un vrai repas. C'est pas que je manque de volonté mais pour préparer un vrai repas, il faut du contenu dans le frigo, et vu mon timing, je ne pouvais décemment pas me caler une heure de courses. J'ai quand même acheté le necessaire à la station service en bas de la maison (café, lait, yahourt, cereales et chocolat) et j'avais encore moultes légumes surgelés au congelo.

Bref, tout ca pour dire, qu'un diner de rois m'attendais chez Sak et Ozan. Des legumes, du poulet, des pâtes maison en provenance de Turquie et de drôles de petits trucs qui ressemblaient à ca.

En réponse à mon flot de questions, j'appris que ça vient de finlande et que ça répond au doux nom de karjalan piirakka. En bonne française je me suis dit : "y a du fromage, ça doit être bon", j'en saisis un et mordit à pleine dent dedans, et là, surprise. En fait de fromage, l'interieur est composé d'une sorte de porridge à base de riz. Et ce n'est absolument pas salé. La base est faite d'une pâte croustillante absolument remarquable. Délicieux.

Grâce au caractère pas trop salé mais pas vraiment sucré de la chose, nous avons pu nous en délecter en plus du repas qui, de ce fait, a été plus que copieux. Après ça, Sakari nous a montré tout ce qu'il a ramené de Finlande, quand une boite de bonbons a capté mon attention.

bonbons finlandais

J'étais repue mais quand même prête à tenter l'aventure des terva leijona. Grâce à mes connaissances avancées des langues étrangères, j'avais reperé le "lakritsi" écrit sur la boite et me préparais mentalement à manger quelque chose à base de reglisse. Sauf que, là encore, rien à voir. L'aliment le plus ressemblant que je connais, niveau goût, serait la sauce barbecue. En moins sucré. Un peu déstabilisant pour mes papilles gustatives, qui ont compris que c'en était fini, à nouveau, des spaetzlés et du chou rouge. Et histoire d'aller jusqu'au bout, j'ai encore mangé un petit loukoum à la menthe, venu tout droit d'Istanbul.

En plus du bonheur de retrouver mes copains, le retour a été l'occasion d'une généreuse distribution de cadeaux venus de nos pays d'origines. En vrac, j'ai reçu une super jolie coupe créée par Alvar Aalto, eminent designer finlandais, un porte-clé de muumi (personnage de dessin animé finlandais), un tee-shirt, un porte-clé d'Istanbul, des bonbons, et un talisman en verre bleu censé me proteger contre le mauvais oeil.

Maintenant, tout a repris son cours normal. Demain est mon dernier jour de boulot et je suis de nouveau en vacances jusqu'au 4 février où je commence un stage, ici à Trollhättan. Au programme : repos, opera (samedi soir), et surement un petit voyage vers Stockholm.

Je vous laisse avec Katel et sa chanson les monarques et la machine qui est apparue sur dailymotion recemment. Une deuxième chanson qui n'est pas sur son album non plus (chatiments) traine aussi par là-bas. Je vous conseille d'aller jeter une oreille.

Merci encore à l'informateur anonyme qui m'a laissé un petit message pour me prévenir, merci encore à l'expeditrice bretonne des sucettes au caramel salé, et merci encore aux autres de venir régulièrement lire les aventures de louline la croute.

Ha det bra !