mai 2007 - Les aventures de louline la croute

Les aventures de louline la croute

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mardi 29 mai 2007

Home sweet home

Bon ben voilà les amis, je suis de retour à la maison. Ce qui, en soit, est plutôt une bonne nouvelle. La moins bonne nouvelle c'est que je suis partie pour cinq semaines de repos imposé. A savoir, couchée tout le temps avec une dérogation pour l'habillage, le lavage, les besoins dit naturels et la kiné (qui perche deux étages en dessous). Demain j'attaque la vague de mails et de coups de fil à l'ecole pour essayer de m'organiser pour les projets, les partiels et les oraux.

Le bon coté ici, en plus de me faire bichonner par mon popa, c'est Internet. Vous écrivant, je suis couchée avec mon portable sur le ventre et de la musique, ce qui me change des hurlements d'outre-tombe de ma voisine. Comme je vous l'avais promis il y a deux posts, les videos du FF1J sont en ligne. Cliquez sur "toutes les vidéos" et ne ratez pas en deuxième page le court metrage de Michel Muller. Pour celle des Mors et Foq il faut malheureusement avoir un compte sur daily motion à cause du contenu quelque peu "explicite".

Pour finir, encore quelques mots. J'ai profité des derniers jours pour repenser un peu au cycle de sophrologie où on avait essayé de nous sensibiliser à notre corps et ses réactions. J'ai constaté que malgré un mal de dos persistant et plus de trois semaines de médicaments, je n'ai pas tenu compte des signaux de detresse de mon corps et n'ai pas pris le temps d'essayer de me relaxer. Résultat maintenant je n'ai plus le choix et je vais me galerer pour finir l'année scolaire. Moralité : écoutez un peu ce que racontent vos petits organismes et bichonnez les.

Mais le plus important c'est de toujours garder sa bonne humour comme nous l'enseignent les deux hurluberlus de La chanson du dimanche.

vendredi 25 mai 2007

Accident de parcours

La vie ce n'est pas toujours marrant. Depuis un mois je trainais un vieux mal de dos qui me pourrissait la vie et mercredi matin, au moment de me lever, ça n'était plus possible. Je vous passe les détails de SOS medecin qui ne couvre pas Belfort, mon généraliste qui était en congé mais qui est venu quand même, le retour sur Mulhouse en ambulance. Grace à mon super tonton neurologue, je suis maintenant à l'hopital du Moenschberg, chambre 8506 (pour ceux qui ont envie de passer) au moins jusqu'à lundi. Le scanner a confirmé la hernie discale et je n'ai plus le droit que de me reposer, ce qui est facile vue la quantité de medicaments qu'on m'assène. En fait, tout va bien, je suis dans la quatrième dimension et tout le monde est aux petits soins.

Pour ce qui est des cours, c'est le problème, je ne sais pas quand je pourrais y retourner, ni même quand je sortirai d'ici. En plus, je n'ai pas internet (à part le soir quand Papa vient avec son portable et sa connection bluetooth). Donc repos forcé. J'ai aussi un numéro de fixe si vous avez envie de me passer un ptit coup de fil : 03 89 63 52 24

L'insolite c'est ma voisine de la chambre d'à coté. Elle passe l'essentiel de son temps à...hurler ! Ca vous plante tout de suite le décor ! J'avoue que mercredi en arrivant ici j'ai un peu craqué.

Bref, voila, plus de nouvelles et plus de post quand je serai sortie de là et de nouveau capable de m'habiller toute seule. Bizzz à tous :)

mardi 22 mai 2007

FF1J - Fin

Voilà, le FF1J c'est fini. Samedi soir a eu lieu la remise des prix. Les laureats ont été :

Prix “Coup de coeur du public” (décerné par Chloé Micout) : Mors&Foq Productions
Prix de la Photographie (décerné par Richard Gorierri) : Atelier 19 20
Prix du Meilleur Scénario (décerné par Marine Pichavant) : Fils de la Cancoillotte
Prix de l’Orga (décerné par la Présidente) : DV Camés
Prix du Jury “Chronos d’Or” (décerné par Christian Bouchu) : Les 4 à Strophes

Je dois dire que la majorité des productions ont été d'une grande qualité. Le thème était "Instant T" et tous ont rivalisé d'imagination. A priori les films devraient se retrouver sur le net, je mettrai le lien en temps voulu.

Mon coup de coeur revient à l'equipe Mors&Foq Productions qui m'a fait mourir de rire. Le film racontait l'histoire d'un gars qui, chaque jour à 16h, était obligé de se déshabiller. Ca a été tourné avec beaucoup d'humour et de talent. Dans un autre style, le film des DVCamés méritait, je pense, mieux que le prix de l'orga. Au niveau des cadrages et du traitement de l'image, ils ont été les plus inventifs.

Sinon, le jury en plus d'aider les équipes a trouvé le temps de réaliser un petit film qui à l'image du président du jury Michel Muller était très drôle. J'en profite d'ailleurs pour le remercier publiquement pour sa gentillesse et sa patience. Je pense avoir atteint un seuil de pénibilité très élevé ces trois jours et il a été ma principale victime. Résultat, j'ai tout plein de photos de lui où il est très très très beau et un chouette autographe dans mon agenda ("A louline, mon pire cauchemard") :) Je ne peux que vous conseiller son dernier DVD dont j'ai vu plein d'extraits et qui s'appelle Henaut president. Il s'agit d'une série qui retrace le parcours d'un candidat aux presidentielles.

Avant de vous quitter, un petit hommage avec une photo prise par Laure lors d'une douze millieme tentative d'autoportrait avec Michou.

Michel Muller et moi

samedi 19 mai 2007

FF1J2

Parce que le cinéma, c'est avant tout de la lumière.

light_FF1J
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vendredi 18 mai 2007

FF1J

Comme indiqué dans le post précédent, actuellement je suis bénévole au FF1J. Pour ceux qui n'auraient pas eu la bonne idée de cliquer sur le lien explicatif du post précédent, le FF1J est un festival organisé par l'UTBM. Des équipes sont composées et sur un thème selectionné, chaque groupe a 50 heures pour réaliser un court-metrage, avec evidemment un concours et des prix à la clé.

Entendons-nous bien, je ne participe pas en tant que participante mais en tant que photographe bénévole. Le principe est le suivant, nous sommes six ou sept photographes, nous accompagnons les équipes durant les deux jours, on fait des photos, on trie, on centralise et à la fin on fera un dvd qu'on offrira aux participants.

Jeudi nous avons accueilli les equipes et fait connaissance avec tout le monde. Nous avons également pris nos marques dans les locaux de l'IUT de Montbeliard où le quartier général est installé. En gros, nous les photographes partageons une salle avec l'équipe "blog" qui tient à jour le blog du festival, l'équipe du making off, les contacts presse etc...

Le soir, Laure et moi avons endossé une nouvelle casquette et sommes devenues actrices le temps d'un tournage. Ce qu'il faut savoir, c'est que jeudi matin nous devions être pour 8h à Montbeliard, donc reveil aux aurores (6h15). Nous avons passé la journée à courir un peu partout pour faire des photos, plus toute la fatigue emmagasinée à cause des projets depuis plusieurs semaines, nous avions donc atteint le soir un niveau de fatigue assez interessant ce qui n'a pas rendu la tache facile au pauvre groupe qui avait demandé notre aide. Le tournage avait lieu dans un bar, et pour les besoins du film nous avons du boire plus ou moins vite des bières, plus la soirée avancait plus les conversations et les tentatives d'humour devinrent assez chaotiques. On a franchement bien rigolé, mais on risque de beaucoup moins rire en voyant le résultat samedi. Pour la nuit de jeudi à vendredi, on s'est posés à l'indienne dans un couloir du bâtiment où on a bien dormi 4h.

Vendredi matin, reveil à 7h30 et c'est reparti pour une journée de photo. A l'heure où j'écris (21h), il nous reste encore beaucoup de travail sur les photos et une bonne nuit blanche en perspective. Samedi soir, il y aura un projection de tous les films au Megarama d'Audincourt et la remise des prix. Détail que j'ai oublié, le président du jury n'est autre que Michel Muller . C'est vraiment marrant de le voir en vrai. Le pauvre a du subir ces deux derniers jours un gros harcèlement de ma part, premièrement au niveau des photos, ensuite parce que le manque de sommeil aidant je me suis découvert un besoin sadique de me moquer de lui chaque fois que je le vois. Allez savoir pourquoi. Heureusement, il a beaucoup d'humour.

Pour la petite touche d'insolite, à midi nous avons eu un formidable repas froid à base de viande froide et de... fromage ! Avec du pain. Le repas proteiné (et hautement équilibré) qui n'aide pas à decoller. Photo temoin:

Repas_FF1J

Avant de vous quitter je vais vous laisser l'adresse du blog, n'hésitez pas à aller voir, quelques unes de nos photos sont publiées. En exclu, deux photos, une de Laure, une de moi.

Autoportrait aux lunettes
louline_FF1J

A bientôt

mardi 15 mai 2007

Louline la croute déménage

Comme vous avez pu le voir, louline la croute a déménagé. Pour vous résumer l'histoire, je me suis rendu compte hier que mon répértoire était vide. Comme ça, effacé, envolé le blog. Heureusement mes bases de données étaient encore là. Traduction pour les non-initiés : j'ai perdu mes fichiers (images, musiques) mais pas les posts et les commentaires.

Après une phase de colère-chagrin-enervement-exasperation-envie-d'aller-egorger-quelqu'un-chez-free, j'ai repris mon calme, et me suis offert un hebergement chez OVH et un nom de domaine. J'ai importé mes bases (le contenu, c'est bien vous suivez), reinstallé un blog et tenté de retrouver sur mon pc les images. Et là, déception il m'en manque beaucoup. Du coup mes archives de Corée sont incomplètes. Il va falloir que je reprenne tout post par post. Et vraiment, je n'ai pas le temps en ce moment.

Toujours est-il qu'on va continuer ici. Pour vous donner quelques nouvelles du front, de jeudi à dimanche je serai photographe bénévole au FF1J, j'ai beaucoup de boulot (ce qui me change du semestre précédent), et je me bats depuis un mois avec un mal de dos qui s'est révélé être une hernie discale (merci Papa).

Bref, c'est un peu la folie en ce moment. Pour conclure ce post, je vous mets une petite photo un peu triste prise recemment chez ma grand-mère. On reste dans le thème du déménagement.

A bientôt !

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lundi 7 mai 2007

Manwha

Longtemps, j'ai été une maniaque des vêtements. Même si ca ne se voit pas, je possède une garde-robe extremement fournie. Par manque de place (et de budget), j'ai un peu calmé le jeu. Depuis, j'ai été prise par une autre passion : le manhwa. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, "manhwa" signifie "bande-dessinée" en coréen, il s'agit tout simplement de BD coréenne.

J'ai eu l'occasion d'en lire quelques-uns vraiment très réussis, dont je vais vous parler. Le premier s'appelle "Appartement" de Kang Full.
Il s'articule en deux tomes. Koy Hyuk à 29 ans et vit dans une barre d'immeuble. Comme il n'a pas d'emploi, il passe ses journées chez lui. Un soir il remarque que les lumières de l'immeuble d'en face s'éteignent toutes à la même heure : 21h56 précisement. Il décide de mener l'enquête.
L'histoire et les personnages tiennent la route et on est plongé dans l'ambiance dès le début. Ce n'est pas sans rappeler le très angoissant "Ring". Un super manwha pour ceux qui ont le coeur bien accroché.

Plus accessible, et pour tous "La Corée vue par 12 auteurs".
La crème de la BD coréenne ouvrent une fenêtre sur leur joli pays tandis que des auteurs occidentaux racontent leur premier voyage en Corée, le retour aux sources pour certains, une plongée dans un monde complètement différent pour d'autres. J'ai retrouvé evidemment des petites anecdotes qui m'ont rappelés des souvenirs (la nourriture épicée, le décalage horaire, les look des coréennes, etc...). Bref, une petite merveille à lire absolument !

Après on part dans la BD un peu plus "underground". Pour commencer "Fantome" de Suk Jung-hyun.

En 2020, après une catastrophe naturelle qui a ravagé la planète, une nouvelle société s'est construite. Presque idéale puisque la guerre n'existe plus, mais pas tant que ça finalement. Un jour un attentat meurtrier éclate et les responsables ne sont pas forcement ceux qu'on voit à la télé.
Une bonne reflexion sur les médias pour une histoire magnifiquement portée par un dessin absolument epoustouflant de réalité. Une relecture s'impose pour une comprehension complète.

Pour finir, "Cosmos" de Kim Sung-jun.
Coupé en séquences, l'histoire se déroule dans le désordre. L'auteur maltraite son lecteur en lui lachant des infos au compte goutte en brouillant les pistes. Au fur et à mesure quatre personnages emergent et finissent par tous se relier entre eux. Différentes techniques de dessins, voire pas de dessins du tout mais une grande coherence tout de même et de la poesie.

je vous conseille de vous plonger dans ces ouvrages pour voyager vers la Corée et oublier que chez nous la poesie et la sérénité ne sont plus d'actualité pour un bon petit moment.