Les aventures de louline la croute
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fr2016-01-16T21:58:54+00:00daily12016-01-16T21:58:54+00:00Où on revient
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2016-01-16T21:58:54+00:00frloulineEn FranceVous l'avez peut-être constaté, mais ce blog a connu un passage difficile.
Il y a eu l'abandon. Puis des ennuis techniques. Et l'abandon, encore.
Heureusement, tout ceci est terminé. Louline-la-croûte.fr renaît de ses cendres, tel le Phénix.
Que s'est-il passé depuis 2013 ? Beaucoup...
Il y a eu l'abandon. Puis des ennuis techniques. Et l'abandon, encore.
Heureusement, tout ceci est terminé. Louline-la-croûte.fr renaît de ses cendres, tel le Phénix.
Que s'est-il passé depuis 2013 ? Beaucoup de choses ! Du bricolage, du dessin, des voyages, des joies, quelques peines, beaucoup de crocoPik, et le temps qui passe beaucoup trop vite.
C'est donc trois ans plus tard que je vous souhaite, à nouveau, la bienvenue sur mon blog, et le meilleur pour 2016 qui commence à peine.
A bientôt !
]]>Où on coud, coûte que coûte
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2013-03-16T18:59:16+00:00frloulineEn FranceJe te l’annonçai ici, ami lecteur, une nouvelle venue a rejoint le foyer. Suisse, jeune, lumineuse, efficace. J'ai nommé, ma nouvelle machine à coudre.
Désirée depuis longtemps, à force de pérégrinations sur Pinterest, d'ourlets à faire, de pantalons préférés défoncés, d'heures...ici, ami lecteur, une nouvelle venue a rejoint le foyer. Suisse, jeune, lumineuse, efficace. J'ai nommé, ma nouvelle machine à coudre.
Désirée depuis longtemps, à force de pérégrinations sur Pinterest, d'ourlets à faire, de pantalons préférés défoncés, d'heures passées l'aiguille à la main pour les réparer. De perspective d'une garde-robe faite sur mesure. Unique. L'idée de la machine à coudre présentait donc un fort potentiel. Et, elle est arrivée.
Comme tu me suis depuis longtemps, petit lecteur, tu sais qu'au début d'une nouvelle monomanie, louline la croûte passe par une petite phase d’hystérie, qui ne dure pas forcément, mais quand même. Sache que dans ce cas là, cette phase a été quasiment immédiatement interrompue, par le cours de mise en marche de la machine. Parce qu'on a beau croire comme ça, qu'une machine à coudre, ça s'allume, et magiquement, ça se met à coudre par une opération du Saint-Esprit et de la Fée Electricité. Sauf que non.
Apprendre la couture, ça se mérite.
La petite dame en charge de m'introniser et de nous présenter, ma machine et moi, s'est rapidement rendue compte qu'on partait de zéro. Ce qui, de fait, était le cas. L'ajustement s'est fait au bout de cinq minutes, quand quarante deux termes techniques avaient été lancés, et que j'étais encore en train de traiter le troisième. Une fois que nous étions arrivés sur la même longueur d'ondes, il a quand même fallu s'envoyer tout le technique. Mais l'enthousiasme était là. Le changement de canettes, de pied, d'aiguille, ont été apprivoisés, et nous sommes parties, ma machine et moi, conquérir le monde dans un grand rire démoniaque.
Puis, il a fallu refaire tout ce qu'on avait fait avec la dame, à la maison. Seule. Et là, petit lecteur, grands moments de solitudes, je t'assure. Forte d'une obstination digne des des plus grands, j'ai surmonté avec brio l'épreuve du premier changement de canette en solitaire. Avec un chrono de quarante-cinq minutes certes, mais exécuté avec succès. L'opération a été répétée depuis, avec une amélioration constante du temps d’exécution.
Là tu te dis, elle est bien gentille de nous raconter qu'elle ne pige que dalle en technique, mais qu'en est-il sorti? D'ailleurs en est-il sorti quelque chose?
Excellente question.
Car oui, il y a eu production. Timide production, mais production quand même.
Pour commencer, j'ai transformé un tee-shirt à manches longues, en tee-shirt à manche courte. Easy. Sauf que contrairement aux apparences, à l'instar du découpage, la couture droite n'est pas innée. Surtout pas chez moi, qui suis complètement montée à l'envers. Donc, mes premières coutures sont de travioles.
Mais j'y travaille.
Pour me faire la main, je me suis lancée dans de l'ouvrage facile, à savoir un chèche et un sac. Là aussi, beaucoup d'enthousiasme, beaucoup d'entrain, et beaucoup de galères. Le résultat en images.
En tant que créatrice de ces pièces, je suis partagée entre l'immense fierté d'avoir produit quelque chose de mes mains, et le résultat final qui est acceptable mais, quand même, largement perfectible.
Pour la suite, demeurent encore plein de projets secrets dans les cartons qui n'attendent plus que je m'y mette. On en reparlera, le moment voulu.
Je vous laisse avec Maissiat, chanteuse talentueuse s'il en est. Elle avait sorti un EP il y a fort longtemps, avec cinq morceaux complètement envoûtants. Tout récemment, elle a sorti son premier album, qui tient réellement les promesses que nous avait fait son premier opus. C'est doux, mystérieux, puissant et riche. Le genre d'artiste qui arrive directement dans le top 5 émotionnel. Ma chanson toute préférée :
: Le départ
A bientôt !]]>Où il est tard...
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2013-01-14T00:23:09+00:00frloulineEn FranceMais qu'importe.
En attaquant ce billet, plus précisément en en choisissant le titre, je réalisai plusieurs choses.
La première était, qu'entre mon précédent post de bonne année, et celui là, il n'y en a pas eu beaucoup. Trois articles pour l'année. Une misère. Mon plus mauvais...
En attaquant ce billet, plus précisément en en choisissant le titre, je réalisai plusieurs choses.
La première était, qu'entre mon précédent post de bonne année, et celui là, il n'y en a pas eu beaucoup. Trois articles pour l'année. Une misère. Mon plus mauvais score depuis l'ouverture de ce blog. Je ne tiens pas de statistiques, mais avec trois posts, cette année ce trouve en dernière position. C'est moche.
Ce qui ne diminue pas en revanche, c'est toi, ami lecteur, tel a été mon second constat. Tu continues à venir me rendre visite régulièrement. Parfois même tu me fais des compliments, ici, sur facebook, où même dans la vraie vie. Tu es là, tu me suis, parfois même depuis moultes années. Car le temps qui passe n'épargnant rien, ni personne, ce blog a fièrement fêté ses six ans en 2012. Le temps passe donc, toi, ami lecteur, tu restes, et pour ça, je t'en remercie du fin fond de mon coeur.
Tout ça pour dire, que, peu d'articles, à l'image d'une année chargée, pas toujours drôle, voire même ponctuellement carrément compliquée. Mais riche de nouveaux enseignements, de nouvelles expériences, de gens présents dans les bons et les mauvais moments, d'opportunités, de renouveau en matière de création, de chemin parcouru.
Et sans vouloir dévoiler en avance la saison 2013 de la vie trépidante de Louline la croûte, une prochaine acquisition risque de donner un sérieux coup de fouet à ces lieux. Car, oui, la semaine prochaine, une machine à coudre vient rejoindre le nid. Et je peux vous dire que ma garde-robe va en prendre un sacré coup. Et il conviendra de s'extasier sur mes réalisations en faisant des "ohhhhhh" et des "aaahhhhhhh", au moins pour me faire plaisir. En attendant :
Je vous laisse avec Random Recipe dont l'album a été mon coup de cœur 2012.
Le meilleur pour vous et vos proches pour 2013 et à tout bientôt pour de nouvelles aventures !]]>Où le changement, c'est vraiment maintenant
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2012-11-19T22:19:39+00:00frloulineEn FranceEt le changement, ça prend du temps.
Tu dois le savoir, ami lecteur, quand tu lances un grand projet, il se passe une longue période d'incubation, où les choses se mettent en place mais concrètement rien ne se passe. Tu sais l'histoire de la graine que tu plantes, et que l'arbre, avant...
Tu dois le savoir, ami lecteur, quand tu lances un grand projet, il se passe une longue période d'incubation, où les choses se mettent en place mais concrètement rien ne se passe. Tu sais l'histoire de la graine que tu plantes, et que l'arbre, avant d'être un arbre, commence par être une feuille, puis une tige, puis une plus grosse tige, des branches arrivent, suivies elles-même de feuilles. Puis l'arbre est devenu un arbre. Entre temps, il s'est écoulé des années.
Sauf que parfois, c'est frustrant. L'apprenti jardinier, une fois la terre retournée, la bazar planté et arrosé. Il s'assoit. Il attend. Il est impatient. Alors il s'occupe. Il va planter des petites fleurs, parce que c'est joli et que ça pousse plus vite, il va acheter des bonbons, parce que les fleurs c'est périssable. Il enlève les mauvaises herbes. Il réfléchit à la cabane qu'il va faire dans l'arbre. A la couleur de la balançoire qu'il va accrocher.
Bref, long story short, ici, de grandes choses se mettent en place. En attendant, une lubie a de nouveau frappée Louline la croûte de plein fouet. Le genre de monomanie dévorante qui s'est pointée avec l'été, et qui s'achève doucement avec l'arrivée de l'hiver. J'ai nommé les cadres.
Les cadres, oui tu as bien lu. Tout a commencé par une grosse envie de changement. Après quatre ans dans le même nid, la décoration méritait une petite mise à jour. Au même moment, la découverte de Pinterest, n'a rien arrangé.
Pinterest, c'est le site de la ménagère américaine de moins de cinquante ans. Elle a du temps. Alors elle décore sa maison. Après quelques semaines à browser le site, j'ai eu envie d'une machine à coudre, d'une maison blanche et d'un broyeur. Finalement, j'ai décidé de commencer petit. Avec les cadres, donc.
L'été étant la période des brocantes, vides-greniers et autres marchés aux puces, ma soif de cadre a été étanchée. En plus du plaisir de la chasse, il y a eu toutes les anecdotes racontées par les gens qui se débarrassaient de leurs cadres. Et tu le croiras ou pas, mais on a bien rigolé. Vieux cadres acquis, donc, le dimanche au soleil, complétés par une série de cadres Ikékés customisés. Les idées ont fusé. Recyclage de tee-shirt, tableau à craie, cartes à jouer. Tout y est passé. Des images.
Et il n'y a pas tout. Du coup, ça a été l'occasion de refaire tout un pan du salon. Hier, le dernier cadre a été accroché, et ça envoie du bois. Méchamment.
Sinon, parmi les nouveautés qui s'installent, un nouveau projet vient de voir le jour. Ça s'appelle l'oeil de paon.
L'oeil de paon, mais qu'est ce que c'est, me diras-tu, curieux petit lecteur. Il s'agit de deux demoiselles qui se sont lancées dans la promotion de jeunes artistes en leur permettant de vendre leurs œuvres via le grand Internet international. L'idée de base est donc déjà assez sympa. Là où ça devient carrément de la balle, baby, c'est que j'ai l'insigne honneur de faire partie de ce projet fantastique. En effet, le hasard (et un petit coup de main sympa) m'a fait croiser les bonnes personnes au bon moment. Et maintenant Louline la croûte vend sa vie, son œuvre, pour le plus grand bonheur de tous. Et surtout le sien, soyons honnête. N'hésitez pas à visiter l’œil du paon, jeter un œil sur le travail exposé, donner votre avis, commander vos cadeaux de Noël, refaire la déco de votre maison. Et diffuser au plus grand nombre.
Je vous laisse avec le dernier album de The Kills. On a beaucoup sautillé sur leurs précédents albums, et celui là ne déroge pas à la règle. De la bonne musique, ça bouge, ça émeut. Une voix troublante.
: The last Goodbye
A bientôt pour de nouvelles aventures !]]>Où ça grave, grave
http://louline-la-croute.fr/index.php?2012/06/03/245-ou-ca-grave-grave
2012-06-03T00:46:47+00:00frloulineEn FranceNon, ce blog n'est pas mort. Sa propriétaire non plus. C'est juste que le temps qui court, court, nous rend sérieux. Voire même un peu paresseux. Ça ne dessine plus beaucoup par ici, les carnets prennent la poussière, les stylos dorment dans leurs capuchons. Et le blog hiberne.
Heureusement,...
Heureusement, le printemps est arrivé. Dans l'absolu, bien sûr, avec le soleil, les fleurs, les petits oiseaux. Mais aussi artistiquement, sous la forme d'une lubie.
Je ne sais pas si toi, petit lecteur, tu es sujet aux lubies. En tout cas, sache que, périodiquement, une lubie frappe louline la croûte de plein fouet. C'est ce qui est arrivé la semaine dernière. Arrivant de nulle part, une envie de linogravure a débarqué. Un soir, vers vingt-trois heures.
Pour te résumer le concept en deux mots, la linogravure consiste à dessiner sur un morceau de lino, oui oui, ce truc immonde qui recouvre le sol de ton salon parce que ton propriétaire n'a aucun goût, à dessiner donc sur un bout de lino, puis évider les traits de ton dessin avec un outil qui pique. Puis recouvrir ta plaque de lino de peinture, et appliquer une feuille de papier sur la peinture. Et, magie, magie, le dessin apparaît sur la feuille, avec un rendu de malade et la possibilité de reproduire le phénomène à l'infini. Voilà pour la théorie. Easy peasy, finger in da nose, se dit la novice.
Sauf que non.
Premier écueil, où trouver du lino, au milieu de la nuit? Vivant dans le luxe sur du carrelage et du parquet, l'option "découpage du par-terre" tombe à l'eau. Louline la croûte étant têtue comme une mule dotée d'une forte imagination, une tentative a été faite sur du carton avec de l'évidage au tournevis plat. Inutile de préciser que l'opération s'est révélée être un échec complet.
Qu'à cela ne tienne, une virée dans un magasin spécialisé s'est organisée dans le but d’acquérir le matériel adéquat. A savoir : du lino, une gouge et de la peinture.
La gouge, en plus de porter un nom tout à fait délicieux, on dirait un légume exotique, la gouge, donc, est un outil tout à fait admirable. Un manche en bois muni de petites têtes en U, interchangeables, de plusieurs tailles. C'est ce petit objet qui creuse le lino. Gracieux et esthétique, on se demande comment on a pu vivre vingt-neuf ans sans.
Équipée, super motivée, l'atelier linogravure a commencé. Et là, ami lecteur, le bonheur à l'état pur. Aux premiers copeaux de lino qui s'envolent, on ressent le plaisir de quand on pèle la peau sur un coup de soleil. Le même. Tout pareil. Jusqu'au moment, où la bien-nommée gouge ripe et vient se planter dans la main qui tient le bout de lino. On réalise brusquement que, l'air de rien, la peau est quand même nettement moins épaisse que le lino. Et que donc, aïe. D'un coup, la gouge se révèle plus animal sauvage que légume exotique. Tant pis, on continue. Trois pansements, un demi-litre de désinfectant plus tard, la plaque est gravée. La fierté l'emporte sur le sang versé.
Non sans un brin d'excitation, l'étape de badigeonnage de la peinture commence, puis le moment de vérité, l'impression sur papier. Le grand frisson. Au final, le résultat est plutôt sympathique. Pas parfait évidemment, parce que bon, c'est la première fois et qu'il y a des trucs auxquels on a pas forcément pensé. Le texte écrit ressort à l'envers (ah ben, oui, tiens, c'est logique), le dessin était chouette initialement, mais après le passage de la gouge sauvage, ça ne ressort pas pareil. Forcement, un trait ripé par ici, un trait trop épais par là, un petit passage dans le pouce, il y a encore du chemin à parcourir pour arriver au résultat escompté.
Malgré tout, résultat positif. En plus du petit côté manuel, quand c'est bien fait (comme ici), le rendu est vraiment très très chouette. La gouge et ses copeaux ont un petit côté très esthétique également. Des images.
Je vous fait grâce de mes mains en lambeaux. Ce n'est pas beau à voir.
On se quitte en musique avec un gros coup de cœur. Elle s'appelle Pamela Hute. Il y a quelques mois, j'avais complètement craqué sur son premier album répondant au doux nom de "Turtle tales from overseas". Il avait tourné sans interruption dans mes oreilles, en mode mono-maniaque. Du bon rock, des mélodies qui tournent, une voix qui envoie. Un ou deux morceaux tranquilles pour équilibrer le tout. L'album parfait. Début d'année, un EP est sorti, et le Bandit m'a rattrapé. J'ai replongé. Un extrait.
: Just like this
A bientôt pour, peut-être, une nouvelle grande aventure qui commence. A suivre.]]>Et surtout la santé
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2012-01-04T22:31:51+00:00frloulineEn FranceEh oui, encore une.
Une année de plus est passée. A la vitesse de la lumière. Et tant mieux. Parce que je dirais qu'à l’échelle de ma petite vie, 2011 ne figure pas dans le top 5 des années de l’éclate. Sans rentrer trop les détails, louline la croûte n'a pas été trop triste...
Une année de plus est passée. A la vitesse de la lumière. Et tant mieux. Parce que je dirais qu'à l’échelle de ma petite vie, 2011 ne figure pas dans le top 5 des années de l’éclate. Sans rentrer trop les détails, louline la croûte n'a pas été trop triste d'attaquer 2012 et de laisser plein de choses en 2011. Rassure-toi petit lecteur, il s'est quand même passé des choses plutôt sympas, de la bonne lecture, de bons concerts, des vrais amis qui étaient présents dans la tempête, des créations artistiques étonnantes, quelques voyages, mon neveu et sa coupe de punk. De nouvelles rencontres.
Quoi qu'il arrive, quelque soit le déroulement de l'année, il y a toujours les réjouissances de fin d'année qui permettent de clore l'année en beauté. On mange bien. On boit du vin chaud. Et quand on est vraiment très chanceux, on se retrouve en famille le soir de Noël. Et là, grosse marrade. Si ton année a été bien, tu es indulgent, si par contre elle a été pourrie, tu te dis que finalement, on reste dans le même registre de bout en bout. J'exagère un peu, parce que finalement, c'était chouette de revoir les cousines qu'on ne voit pas souvent. On a finalement bien rigolé. Mais bon, pour le reste, la sagesse populaire dit qu'on ne choisit pas sa famille. Pour vous messieurs-dames : la magie de Noël.
Je vous quitte en musique évidemment. C'est l'album coup de coeur de 2011 : Both ways open jaws de The do. Leur deuxième album qui est une petite merveille. Le concert qui a suivi la sortie de cet opus a été sûrement le meilleur de l'année également. Vraiment, ça envoie du pâté. La musique soignée, les textes parfaits, leur énergie sur scène. La chanteuse du groupe belle comme un cœur (ce qui ne gâche rien). Le morceau sélectionné s'appelle Dust it off, ce n'est pas le plus pêchu mais je l'écoute pas mal ces derniers temps. Les paroles méritent qu'on les écoute.
Et bien sur, bonne année à vous tous, les gens, qui passez sur mon blog, occasionnellement ou régulièrement, vos petits mots me font toujours plaisir. Je vous souhaite à tous le meilleur pour 2012, du bonheur, de l'épanouissement, des bonbons, du soleil, et tout ce qui va avec. A bientôt]]>Où on dessine à nouveau
http://louline-la-croute.fr/index.php?2011/12/10/243-ou-on-dessine-a-nouveau
2011-12-10T00:31:24+00:00frloulineEn FranceOui, ami lecteur, c'est arrivé.
Plusieurs choses en fait. Tout d'abord, les vacances. Elles sont arrivées et sont déjà à moitié écoulées. Le temps passé a été mis à contribution pour tout un tas de choses aussi intéressantes que diverses et variées. Sans rentrer dans le détail, il...
Plusieurs choses en fait. Tout d'abord, les vacances. Elles sont arrivées et sont déjà à moitié écoulées. Le temps passé a été mis à contribution pour tout un tas de choses aussi intéressantes que diverses et variées. Sans rentrer dans le détail, il y a eu réconciliation avec mon carnet de croquis. Pas que je ne dessinais plus, non, mais cela faisait un bout de temps que louline la croûte ne s'était pas frottée à un peu de BD.
Il restait dans un coin, un projet du cours de dessin qui n'avait jamais été finalisé. En gros, notre cher prof nous avait donné une série de phrases, il fallait en choisir une et en faire une petite BD. Facile, me diriez-vous. Sauf que non. La liste était une enfilade coloré de citations diverses et variées. Elles étaient dix. Toutes très intéressantes, toutes potentiellement exploitables. Mais, écueil de taille, avoir des idées est une chose, les dessiner, une autre. Nous sommes d'accord qu'avec mes petits mickeys, je peux au maximum raconter des petites aventures de baignoire bouchée. Certainement pas faire une BD sur le thème de Tous les enfants sont des miroirs de la mort.
Tout ça pour dire qu'au final, mon choix s'était finalement porté sur Des hommes seuls et usés. La grosse marrade quoi. Ce soir là, le crayonné avait été fait pour la plupart des dessins, et puis le cours s'est arrêté. Et puis c'était la fin de l'année. Et puis le temps a enterré mes hommes seuls et usés. Ainsi que le carnet où ils étaient.
Jusqu'à donc, cette semaine. Carnet retrouvé, BD terminée. Car il n'y a rien de plus triste qu'un travail inachevé. Donc pour vous, en exclusivité, Mesdames et messieurs, de la joie et de la bonne humeur :des hommes seuls et usés.
Je vous quitte en musique comme à l'accoutumé, avec le nouvel album de Mansfield Tya. Oui tu as bien lu, petit lecteur, il y a eu nouvel album, pré-commande, hystérie de l'attente, hystérie à réception, hystérie à première écoute. Hystérie à la première utilisation du sac aux couleurs de l'album. Nyx de son petit nom, on y retrouve de la musique un peu plus conceptuelle que dans les albums précédents, plus arrangée, moins intimiste mais on se laisse absorber par cet ovni avec plaisir. On en redemande. Un extrait. Le plus gai, évidemment.
: XOXO
A bientôt les cocos.]]>L en concert
http://louline-la-croute.fr/index.php?2011/10/28/242-l-en-concert
2011-10-28T18:48:11+00:00frloulineperegrinations diversesOn peut le dire maintenant, l'hiver est arrivé.
Tu le sais, petit lecteur, car, comme les autres tu es en train de renifler lamentablement ou de cracher un poumon sur ton clavier. Parce que justement, l'hiver est arrivé. Sans passer par l'automne. Et que tu as pris froid. En même temps, ça...
Tu le sais, petit lecteur, car, comme les autres tu es en train de renifler lamentablement ou de cracher un poumon sur ton clavier. Parce que justement, l'hiver est arrivé. Sans passer par l'automne. Et que tu as pris froid. En même temps, ça se comprends. Ici, dans le Grand Est, une semaine il fait trente-cinq degrés l'après-midi, et bam, trois jours après, le matin il fait zéro. Ça ne marche pas dans l'autre sens. Une fois qu'il fait zéro le matin, t'en prends pour cinq mois, au bas mot.
Donc les vacances sont finies, il fait froid, et ca gratte dans la gorge. Sans parler du moral qui reste au chaud dans les chaussettes.
Heureusement, qu'il y a des armes efficaces pour lutter contre tous ces maux. On ressort les doudounes, les gants, les bonnets. On se prépare avec délectation "la couche d'hiver" naturelle à coup de chocolats chauds, de gâteaux et de raclettes. Voire de grog, histoire de faire d'une pierre, deux coups. Pour le moral, un des meilleurs remède existant reste de rallier une salle de concert. Tout d'abord, parce qu'il y fait chaud, ce qui n'est pas négligeable par ces temps glacés. Et puis aussi parce qu'on va voir et écouter quelqu'un qu'on aime. Parfois même qu'on adore.
C'est donc ce que louline la croute fait, ces derniers temps. Il y a eu Bertrand Belin,
qui m'a totalement conquise, l'étant déjà pourtant en arrivant. Et puis, il y a eu LE concert attendu comme le messie. Celui dont on a entendu parlé en janvier, et qui a été inscrit en lettres de sang (et j'exagère à peine) dans l'agenda. Le concert dont on a le billet depuis longtemps et qu'on a tellement attendu que le jour arrivant, on y croit pas.
Bref, je suis allée voir L.
Raphaële Lannadère de son vrai nom. Toi qui suit mon blog assidument, ami lecteur, tu as déjà entendu parler d'elle ici. Pour les autres, je résume : L est une chanteuse française bourrée de talent avec une voix magnifique, des textes qui ne le sont pas moins et une musique impeccable. On était sur son EP pendant plusieurs mois à attendre religieusement son album. Puis l'album est arrivé ("Initiale" qu'il s'appelle). Et, quel bonheur, mes amis. Je pourrais parler de l'émotion suscitée par cette musique. Ce qui a été partagé autour de cet album. L'écho qu'il a eu en moi. L'attente du concert.
Cette attente qui a été récompensée. C'était un concert parfait. On a ri, on a pleuré, on a écouté les chansons qu'on connait mais qui prennent une autre dimension, chantées devant nous. Pour nous. Il y a eu de chouettes reprises. Le joli sourire de la chanteuse. Et quelques photos, prises, les mains tremblantes d'émotion.
Je vous laisse avec deux morceaux, un de Bertrand Belin (parce qu'on ne se lasse pas), et un de L. Tout en vous encourageant à aller écouter leurs albums, et aller les voir en concert, parce que vous ne le regretterez pas.
: Bertrand Belin : vertige horizontal
L : Mescaline.
A bientôt les zamis.]]>Le ciel, le soleil...
http://louline-la-croute.fr/index.php?2011/09/26/241-le-ciel-le-soleil
2011-09-26T22:18:17+00:00frloulineperegrinations diverses... Et la mer !
Mais oui, c'était les vacances. Attention, petit lecteur, ne te méprends pas, ce n'est pas parce que mon post précédent parle de voyage au Canada et que celui là va parler d'une autre escapade à l'étranger, qu'il faut en déduire que louline la croûte tire au flanc. Point...
Mais oui, c'était les vacances. Attention, petit lecteur, ne te méprends pas, ce n'est pas parce que mon post précédent parle de voyage au Canada et que celui là va parler d'une autre escapade à l'étranger, qu'il faut en déduire que louline la croûte tire au flanc. Point du tout. Et d'ailleurs, c'est bien là toute la problématique, pas de temps, pas de blog. Et pas de lecture pour perdre son temps au travail, pour toi, donc, ami lecteur. De toutes façons, je ne me fais pas de soucis pour toi, en juillet/aout, tu as du avoir beaucoup mieux à faire, comme patauger dans la gadoue avec tes bottes en caoutchouc.
Bref, comme disait Pépin. La destination était, une fois n'est pas coutume, Israël. Pour une semaine de soleil et de plage, attendu que les mois de juillet et d'aout ont été à peu près l'enfer sur terre. En gros. Avec la chaleur en moins. L'enfer, sous la pluie de novembre. Tu vois le tableau, je ne te fais pas de dessin.
L'avantage de partir loin, comme ça, c'est qu'on peut prendre l'avion. Et l'avion, ça, c'est génial. Même le low cost, ca reste fun. Les contrôles de sécurité qui parfois te réservent des surprises impliquant des dames gantées très entreprenantes, les questions très originales ("oui c'est moi qui ait fait ma valise, non je n'ai pas emmené d'armes et d'explosifs, c'était vingt kilos maximum"), et surtout, l'avion en lui même. Le décollage, l'atterissage, les virages, les trous d'airs, les perturbations.
Les perturbations, parlons-en. Au retour, alors que tout se passait tranquillement, tout d'un coup l'avion se transforme en panier à salade. Une fois. Deux fois. Tiens, ca dure.
Au bout de deux minutes, le voyant lumineux s'allume, attachons les ceintures, interdiction d'aller aux toilettes, les boissons chaudes ne sont plus servies. J'attribue 10 en note artistique, et tout mon respect, à l'hôtesse de l'air qui traverse l'avion-shaker, en courant, sur des talons aiguilles d'une hauteur indécente.
Au bout de cinq minutes, j'arrête de dessiner : le dernier trait commencé sur le papier se termine à deux centimètres de la main de mon voisin. Inutile d'insister. D'autant qu'il n'a pas l'air branché body art.
Au bout de dix minutes, était-ce vraiment raisonnable de faire un petit déjeuner et un déjeuner si copieux avant de monter à bord? Les pitots au fromage et le café mélangés aux raisins commencent à manifester sévèrement au fond de mon estomac.
Note personnelle à la quinzième minutes, la salade cuite sera-t-elle aussi épicée au retour qu'à l'aller? Tiens d'ailleurs, sur des low costs, tu as aussi le sac à vomi? Par pitié, dites moi que oui.
Seize minutes, le sachet est bien là, mais il est en papier, qui est l'abruti qui a eu cette idée de génie? Le papier, depuis quand ca résiste à l'humidité?
La dix-huitième minute me rappelle les parc d'attractions, quand l'avion nous fait une secousse latérale genre grand huit. Sauf qu'on est quand même vachement loin du sol. Mais carrément loin. Non, je ne panique pas, je ne panique pas, je ne panique pas.
Là, c'est le moment, où pour me rassurer, j'ai commencé à énumérer mentalement toutes les raisons pour lesquelles l'avion n'avait pas le droit de s'écraser maintenant.
Pour me rassurer, et penser à autre chose qu'à la révolution gastrique qui faisait rage à l'intérieur. Des raisons, vite, alors, je n'ai pas encore publié de bande-dessinée, et et et, mes plantes vertes n'ont pas eu d'eau depuis une semaine, et parce qu'on m'attend quelque part dans pas longtemps et que j'ai hâte, et parce que sinon personne ne verra que j'ai bronzé. Et parce qu'on est pas au dessus de la mer, on pourrait même pas mettre les gilets jaunes à accrocher comme ceci et à ne gonfler qu'en dehors de l'appareil.
Ma voisine m'a jeté un coup d'œil et a du sentir quelque chose parce qu'elle m'a demandé si tout allait bien. "Evry-singse-faïne", lui ai-je dit d'un air assuré. Tellement assuré qu'elle m'a demandé si j'étais bien sure. Du coup je me suis sentie obligé de lui dire qu'en fait, en vrai, j'avais quand même un peu peur. J'ai failli rajouter qu'en plus, je devais encore me faire un casque à vélo à cornes, et que donc il était interdit que l'avion s'écrase. Mais bon, j'ai limité au strict minimum les échanges pour éviter de pleurer. Ou de vomir. Ou les deux. Un peu de dignité.
Au final, nous en sommes sortis indemnes. Et soulagés. Quoi qu'un peu barbouillés.
Comme je sens bien que ça te passionne mes histoires et que tu as déjà la souris prête à cliquer pour fermer l'onglet pour repartir faire quelque chose constructif de ta vie, c'est maintenant que j'annonce l'heure de la récré : les photos. Pour toi, petit lecteur, voici quelques images de Tel-Aviv :
En tout cas, hormis le vol retour, le voyage était chouette. Il a fait très beau, et on a alterné plage, grasses matinées et quelques visites quand même. De bonnes réserves de soleil et de repos pour attaquer l'automne du bon pied.
On se quitte en musique, pour ne pas changer. Aujourd'hui, c'est Pierre Lapointe, un québécois poétique et musical. A écouter absolument.
: au 27-100 rue des Partances
je reviens bientôt, promis juré. A plus les gens.]]>Homard m'a tuer
http://louline-la-croute.fr/index.php?2011/07/06/240-homard-m-a-tuer
2011-07-06T20:11:30+00:00frloulineperegrinations diversesPeu de nouvelles, pour changer, mais cette fois, j'ai un billet d'excuse. C'était les vacances. Et les vacances c'est sacré. Surtout celles-là. Profitant de deux belles grandes semaines, louline la croûte a sauté dans un avion direction le Canada. Ô joie.
Ne t'inquiète pas, petit lecteur,...
Ne t'inquiète pas, petit lecteur, tu n'auras pas la projections des six-cents photos et quelques qui ont été prises durant le périple, mais tu ne couperas pas à plusieurs posts où on te parlera de comment vivent nos amis outre-Atlantique. Pour le premier, celui que tu es en train de lire, bravo, tu suis, pour le premier, disais-je il est nécessaire de resituer le contexte.
Le Canada n'était pas un hasard. Là-bas se sont installés Aurélie, voisine de dorm en Corée et son boby. Pour les vieux habitués de la maison, tu en as déjà entendu parler, pour les autres, tu auras un aperçu par ici. Ne me remercie pas Aurélie, je ne me lasse pas de ces photos.
Tout ça pour dire, qu'à quatre que nous étions, nous avons décidé de louer une voiture pour aller passer un week-end à Boston. Chose que nous fîmes. Je passe les détails techniques pour arriver à ce qui nous intéresse, le moment où il a été décidé d'aller manger du homard. Ayant grandi en Alsace, tu te doutes bien, petit lecteur, que ce n'est pas la spécialité locale. A part de la bisque en boite, l'expérience avait été, somme toute, limité.
Donc on y va. On s'installe et déjà, rien que le set de table, il t'annonce la couleur.
Après avoir commandé, on commence à potasser le sourcil inquiet. Parce que bon, c'est la première fois, et, en un rapide coup d'œil alentour, laisse présager que le combat risque d'être difficile. Alors que j'étais en train de me rappeler avec effroi que le dépiautage des crevettes me soulève le cœur, notre serveur, hilare devant nos mines déconfites, vient nous mettre des grandes bavettes en plastique.
Bon bon bon.
Puis il nous ramène, les armes, des munitions, puis l'ennemi.
Bonjouuuuuur.
Voilà. A l'attaque. Mais par où commencer? Alors évidemment la procédure se trouve sous nos dix assiettes, et bien sur impossible de se souvenir par où il fallait commencer. On écoute alors nos hôtes, grands habitués s'il en est, nous donner des conseils. Couper l'articulation de la patte? Ah. Comment ça "tire plus fort"? Bon. Avant de pouvoir sortir toute la pince en un seul morceau, j'essaie d'abord de rester, moi même en une pièce.
Parce que comme je le craignais, le combat est déloyal. La carcasse du homard, ça fait mal aux mains, et on a beau être des mammifères, personnellement, l'idée du dépeçage à coup de pince/couteau, me paraissait un rien barbare. Et puis, comme il faisait faim, et qu'il était hors de question de se faire humilier par un homard mort, j'ai attaqué.
Très vite, on a compris l'usage de la bavette. Mes voisins d'en face qui n'avaient pas pris de homard, ont fait remarqué à juste titre qu'eux aussi en auraient bien eu besoin. Non, parce que je vous le dis, c'est impossible de manger ça sans repeindre la pièce, du sol au plafond. Ça a été le massacre. Mais la sagesse populaire a bien raison : "la faim justifie les moyens". Après la bagarre, quand on arrive à la chaire de la bête, on est bien content. Et puis on se prend au jeu. A la fin du repas on aurait bien continué, juste parce que c'est l'fun. Comme ils disent.
Avec le bazar, on reçoit un rince-doigt. Pour après. Alors qu'en réalité on aurait plus besoin d'une douche au napalm des pieds à la tête, parce qu'une fois l'odeur du homard sur soi, c'est jusqu'à la prochaine douche. Tu peux te laver les mains, les bras, le visage, il n'y a rien à faire. Tu as l'impression d'être toi même un gros homard géant, et tu te prends à éviter les pinces qui trainent.
Au final, veni, vidi, vici.
J'ai bien aimé le côté ludique, le fait que pour une fois, au resto, tu peux manger comme un porc sans t'attirer des regards désapprobateurs. Une question me tarabuste cependant. Quand Madame Nadine de Rothschild reçoit à demeure, et qu'elle fait du homard. Qu'est-ce-qu'elle fait? Elle sort les bavettes en fil s'écosse, les pinces en argent et on s'arrose? Y-a-t-il une manière fine et distinguée de venir à bout de ces crustacés? Pas que ça me déplaise de manger salement, mais que faire si un jour, on est amené à devoir manger ça proprement? Si tu le sais, ami lecteur, éclaire ma lanterne. Quelle est ta technique secrète pour ne pas ressembler à ton ancêtre chef de tribu, pendant que tu manges ton bestiau ?
Il y aura encore un post alimentaire plus axé Canada qui va arriver prochainement.
En attendant, je vous quitte avec un extrait tiré d'un album qui figure d'ores et déjà dans mon top 1 pour cette année. Il s'agit d'Initiale de L. En deux mots, une jolie voix, des textes travaillés et de la musique à tomber. Pas étonnant, la demoiselle fricote avec Babx qui a posé sa patte sur cette album. Bref, on kiffe la vaïbe avec force.