Les aventures de louline la croute

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mardi 27 janvier 2009

De l'importance de la science

La science, c'est bien. La science, c'est beau. Ça, on le sait. On le sait même plutôt bien. Surtout toi, petit lecteur français, qui est passé dans notre système éducatif, tu le sais mieux que personne. En seconde, quand tu as atterri au lycée, on te l'a dit : "il faut faire S". Parce que les S, c'est les mieux, c'est ceux qui vont sauver le monde. Si tu ne fais pas S, tu vas être au chômage et mourir seul et pauvre. Même si ton profil était plutôt littéraire, que tu avais des bonnes notes mais pas vraiment de projets futurs, on te disait que S t'ouvrait toutes les portes. La science, c'est l'avenir. Donc, toi petit lecteur, qui à seize ans n'avait pas envie de réfléchir au futur plus loin que de savoir ce que tu allais lire comme prochain roman, tu as cru tout le monde sur parole. Et tu es allé en S.

Sauf, que S, c'est chiant. Je vous le dis, parce que j'ai eu tout le loisir d'étudier la question durant mon séjour plutôt long au lycée. Passage obligatoire pour partir dans l'informatique, qu'importe que tu aimes la littérature, le dessin ou la photo, en S, tu fais des trucs scientifiques. Il y a des choses très intéressantes dans le lot, mais en gros, il y a beaucoup de choses dont l'intérêt est limité.

Ma bête noire, c'était la physique. Le bilan des forces d'un mobile lancé à vitesse constante sur une pente inclinée à 45°C, je vous le dis, c'est le dernier de mes soucis. Vraiment. La torture. Mais attention, torture coefficient 6. Alors, tu dois quand même faire semblant d'être passionnée par le sujet, au moins jusqu'au jour des résultats du bac. Après tu as le droit de tout oublier et de méditer sur le temps perdu à te farcir la tête d'inepties au lieu d'avoir profité de ta folle jeunesse.

Tu te demandes pourquoi je te raconte tout ça, à toi lecteur qui a adoré ton bac S, ou qui a eu la force morale de partir en ES ou même le courage d'aller rater ta vie en L. Je te raconte tout ça, parce qu'il s'est passé un truc dans ma vie. Comme Archimède, ça c'est passé pendant que je prenais un bain, et ça a bouleversé ma vision de la physique. Pour vous, mesdames et messieurs : comment le principe des vases communicants m'a sorti d'une galère.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce point de physique essentiel, suivez le lien, y a un schema qui bouge et tout plein d'explications.

Toujours est-il que cette histoire m'a permis de réaliser que, premièrement, mon cerveau est capable de me sortir un cours de seconde, un soir à 23h30, dix ans après et que donc il n'est pas rancunier, deuxièmement, que mes années de souffrances à regarder des courbes sur des oscilloscope n'ont pas été une pure perte de temps et enfin que la science est notre amie, que donc il faut l'aimer aussi. Vous me direz, mieux vaut tard que jamais. N'empêche que si on avait eu ce genre d'exercices en TP, si ça se trouve, à l'heure qu'il est je serais en train de boucler un doctorat de physique, mention "Mc Gyver".

Je vous laisse avec la chanson du dimanche et leur "Bac ABCD". J'ai la chance d'aller voir les deux gugusses en concert au mois de mars grâce à ma sœur préférée. Bon ok, j'en ai qu'une, mais c'est la mieux !



A bientôt pour de nouvelles aventures !

samedi 17 janvier 2009

Bonne nouvelle

Oui, ça arrive aussi, mais j'ai une bonne nouvelle. Figurez-vous, lecteurs fidèles, qu'une pure merveille de technologie vient de faire irruption dans ma tanière. Pas un truc un peu bof qui fait bêtement un truc et encore pas toujours. Pas ça non. Un monstre. Une bête de compétition. Un tueur né. Celui qui te plante dans le XXIe siècle : le tout-en-un.
Rien que dans le nom, tu as tout compris. Il fait tout. Bon relativisons un peu, il fait tout ce qu'il peut avec sa faible condition de périphérique USB, il a déjà un certain age, je ne suis pas sa première propriétaire. Mais qu'importe, il fait tout quand même. Le plus beau, c'est que dans ses multiples fonctions, se trouve ce qui nous intéresse vraiment, parce que je sens que je te perds petit lecteur, se trouve donc une fonction scanner. Ce qui veut dire qu'une activité BD-tesque époustouflante (et je pèse mes mots) va reprendre par ici. Ça, c'est la bonne nouvelle.

Attendu que dans un premier temps ça ne va pas changer votre vie, et pour que vous n'ayez pas fait le déplacement pour rien, je vais vous parler de mon dernier coup de cœur. Tout amateur de musique a déjà rencontré ce phénomène à l'écoute d'un nouvel album. Une sensation vague qu'il se passe un truc à l'intérieur. La deuxième écoute qui confirme, la troisième aussi, puis la quatrième directement suivie de la cinquième poussée par la sixième qui laissera la place à la septième et ainsi de suite pendant une période plus ou moins longue.

Début décembre, alors que j'errais sur Deezer, je suis tombée sur l'album "piano voix" de Michèle Bernard. Je la connaissais, la dame, elle chante avec son accordeon et elle sillonne le pays de scène en scène. D'ailleurs, on avait déjà écouté une chanson d'elle ici. Toujours est-il que là, elle lâche son accordéon pour un piano, et reprend ses chansons différemment. Et c'est beau. C'est touchant. Ça marche. Elle appartient à la catégorie des gens qui ont décidé qu'une chanson avait aussi le droit à un texte qui a du sens. Et, quelque chose de plutôt rare, de l'espoir. On prend tout et on ne garde que le positif. Une ou deux touches un peu plus sombres au détour d'une chanson, mais toujours beau, toujours juste. Alors je le dis, j'aime j'aime j'aime j'aime j'aime j'aime. Et, rien que pour vous, en écoute ici:

Enfin pour finir, ce week-end je me prépare psychologiquement car lundi sera le théâtre d'une tragédie. Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, comme il disait l'autre.

Je vous souhaite quand même un bon week-end à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures avec louline la (vieille) croute.

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année 2009...

...et bonne santé à tous. En particulier, à ceux à qui je ne réponds pas aux mails mais à qui je pense très fort, les malchanceux qui sont malades à nouvel an, les parisiens-alsaciens-bretons, les parisiens pure-souche, les français tout autour du globe, those who try to read my blog even if they are not able to read french (happy new year my friends !), les vikings, les développeurs informatiques, ceux à qui je n'ai pas pensé, les plantes vertes, ceux qui dorment dehors, ceux qui compliquent tout pour le fun, aux Jedi, aux jeunes Padawan.

A ceux là, et à tous les autres.

Des bizous, et mes meilleurs voeux.