Oui, ami lecteur, c'est arrivé.

Plusieurs choses en fait. Tout d'abord, les vacances. Elles sont arrivées et sont déjà à moitié écoulées. Le temps passé a été mis à contribution pour tout un tas de choses aussi intéressantes que diverses et variées. Sans rentrer dans le détail, il y a eu réconciliation avec mon carnet de croquis. Pas que je ne dessinais plus, non, mais cela faisait un bout de temps que louline la croûte ne s'était pas frottée à un peu de BD.

Il restait dans un coin, un projet du cours de dessin qui n'avait jamais été finalisé. En gros, notre cher prof nous avait donné une série de phrases, il fallait en choisir une et en faire une petite BD. Facile, me diriez-vous. Sauf que non. La liste était une enfilade coloré de citations diverses et variées. Elles étaient dix. Toutes très intéressantes, toutes potentiellement exploitables. Mais, écueil de taille, avoir des idées est une chose, les dessiner, une autre. Nous sommes d'accord qu'avec mes petits mickeys, je peux au maximum raconter des petites aventures de baignoire bouchée. Certainement pas faire une BD sur le thème de Tous les enfants sont des miroirs de la mort.

Tout ça pour dire qu'au final, mon choix s'était finalement porté sur Des hommes seuls et usés. La grosse marrade quoi. Ce soir là, le crayonné avait été fait pour la plupart des dessins, et puis le cours s'est arrêté. Et puis c'était la fin de l'année. Et puis le temps a enterré mes hommes seuls et usés. Ainsi que le carnet où ils étaient.

Jusqu'à donc, cette semaine. Carnet retrouvé, BD terminée. Car il n'y a rien de plus triste qu'un travail inachevé. Donc pour vous, en exclusivité, Mesdames et messieurs, de la joie et de la bonne humeur :des hommes seuls et usés.

Je vous quitte en musique comme à l'accoutumé, avec le nouvel album de Mansfield Tya. Oui tu as bien lu, petit lecteur, il y a eu nouvel album, pré-commande, hystérie de l'attente, hystérie à réception, hystérie à première écoute. Hystérie à la première utilisation du sac aux couleurs de l'album. Nyx de son petit nom, on y retrouve de la musique un peu plus conceptuelle que dans les albums précédents, plus arrangée, moins intimiste mais on se laisse absorber par cet ovni avec plaisir. On en redemande. Un extrait. Le plus gai, évidemment.

: XOXO

A bientôt les cocos.