Ambiance vacances, tout le monde se dore la pilule au soleil, le nez dans un polar. Plus d'embouteillages le matin, pas de queue à la cantine pour les valeureux qui n'ont pas de vacances. Et dont je fais partie.

Pas de vacances ne signifie pas pour autant que je ne profite pas de la douceur estivale. Par un heureux hasard, les environs regorgent de pistes cyclables qui relient Strasbourg à plein de charmantes petites bourgades aux alentours. Des petits villages qu'on a déjà rencontré et maudit dans un TER bondé qui avait décidé de faire cent kilomètres en 2h30.

A vélo, ça change tout parce qu'on y va volontairement. Et qu'on en est fière. Déjà, parce qu'au lieu de rester sous sa couette avec un pc, un café et un dvd, on s'est habillé un dimanche et qu'on est sorti. Pour faire du sport qui plus est. Ensuite, on est fière, parce que, comme c'est uniquement le premier pas qui coûte, une fois sur son vélo, on s'emballe et on fait 40 km. Enfin, le dernier motif de fierté est qu'on peut dire "j'y étais".

Bien que finalement, souvent arrivé, il n'y a rien à voir. Un peu d'étonnement peut-être ("tiens, alors des gens vivent vraiment ici") voire même parfois de l'émerveillement ("un point d'eau devant l'église. Cool"). Le plus beau reste quand même la route. Les pistes cyclables sont souvent jolies, dans la forêt, au bord de l'eau et regorgent de surprises. Pour vous Mesdames et Messieurs : les mûres.

Les mûres tièdes ont toujours un gout d'enfance, de cueillette, de bouches pleines de fruits et de confiture. De Pépé avec son mini sécateur.

Je vous quitte avec une jolie chanson de Juliette qui s'appelle les souvenirs.



Bel été à tous.