...il y a toujours quelqu'un en ligne ! J'avoue, depuis deux mois, c'est un peu mort par ici. Tu as été beaucoup, petit lecteur, à me dire que je te manquais. Alors me revoilà. Depuis le dernier post, où je racontais mon passage dans la vie professionnelle, il s'est passé des choses. Ma période d'essai s'est terminée, faisant de moi une vraie embauchée, une dure, une tatouée. Au passage, l'école m'a envoyé un papier disant que j'avais tout fait comme il fallait et que j'allais recevoir un diplôme pour mettre au dessus de ma cheminée.

Sauf que je n'ai pas de cheminée, et que de toutes façon, je ne suis pas du genre à étaler mes trophées au vu et aux su de tous. J'ai beaucoup mieux à faire. Par exemple, ce week-end, j'ai fait du badminton. Attention, pas un échange cordial de volant entre le petit dej et la sieste. Non, non, non, messieurs dames, louline la croute a participé à un tournoi de badminton, sur deux jours.

Ça a commencé par beaucoup d'enthousiasme. On me propose de participer à Festibad, il y a quelques semaines, avec forces d'éloges sur l'ambiance sportive bon enfant, l'atmosphère conviviale, le buffet garni, et les jeunes filles en short. Ne pouvant qu'être emballée par cette perspective, j'accepte et m'inscris pour le simple dame et dans le feu de l'action, signe également pour un double dame avec celle qui m'avait vendu le truc.

Sauf que la dernière fois que j'avais taquiné du volant remontait à 2007. Jeudi dernier, une semaine avant le tournoi, mon inconsciente partenaire m'emmène à un entrainement de badminton, histoire de constater l'étendue du drame. On commence à jouer, et deux heures plus tard, j'étais couchée par terre, dans une flaque de sueur à me demander si, finalement, tout ceci était bien raisonnable.

N'empêche que je l'ai fait. Et ça donnait à peu près ça :

Parce que je ne sais pas vous, mais moi quand un volant me fonce dessus à 120km/h, sans réfléchir, j'essaie, en premier lieu, de sauver ma peau. Sous l'œil navré de ma partenaire qui me rappelait régulièrement, à juste titre, que j'avais une raquette en main et qu'il m'était autorisé, voire fortement conseillé, de l'utiliser au lieu d'éviter le volant.
Au final, ça c'est quand même bien passé, les heures passant, l'adrénaline montant, j'ai fini le week-end, l'écume aux lèvres, remontée comme un coucou suisse à plonger pour rattraper des volants à l'autre bout du terrain. Dès que mes genoux auront cicatrisé, que mes courbatures se seront apaisés, je rejoins un club, histoire d'avoir au moins un niveau acceptable.

Avant de vous quitter, je voudrais aborder aussi un événement marquant : Mansfield Tya a sorti un album ! Pour ceux qui ne connaitraient pas, Mansfield Tya est composé de deux nantaises qui font de belles chansons portées par des mélodies à se mettre à genoux. Une voix douce, beaucoup de cordes, des textes souvent tristes, cathartiques qui entrainent une forte dépendance. Seules au bout de 23 seconde, sorti début février, ne déroge pas à la règle. Une fois écouté, on le ré-écoute, et ré-écoute encore. Pour les amateurs de chiffres, sur Last.fm, j'ai constaté que je totalisais 1204 écoutes de morceaux de Mansfield Tya dont 431 sur les trois derniers mois soit environ 143 morceaux par mois. Ça donne le vertige.

Je vous laisse avec "so long" extrait de cet album fabuleux, en vous encourageant fortement à écouter le reste !



A tout bientôt !