Quand on a visité Istanbul, on ne peut pas oublier la circulation. Ayant eu la chance de vivre chez des autochtones, nous avons pris tous les transports mis à disposition des habitants. Attention, quand je dis transport, il n'est nullement question du bus/tram/metro dont nous sommes des habitués. A la fin du séjour, nous avons comptabilisé non-moins de huit différents types de transports. Rapide aperçu de chaque.
  • Le taxi. Classique, me direz-vous. Ils sont jaunes, sillonnent les routes et klaxonnent les piétons qui se baladent à pied, quand ils sont vide. Sur la route, le taxi est le maître du monde. En plus, niveau prix, c'est beaucoup abordable que chez nous.

  • Le dolmus. A mi-chemin entre la voiture et la camionnette, le dolmus peut prendre huit passagers. Il a un point de départ, un point d'arrivée et au milieu tout dépend du vent. Les gens montent en chemin, demandent à s'arrêter au coin de la rue s'il vous plait, oui là. Très très pratique et peu cher (à peu près 1€), la philosophie du dolmus est "je suis plus gros, je passe en premier".

  • Le mini-bus. Un poil plus grand que le dolmus, il s'agit d'un petit bus contenant une quinzaine de place. L'avantage est que tu peux tenir debout dans celui là. Même prix et même philosophie que le dolmus, surtout que là c'est encore plus marrant : il y a des gens debout à faire tomber.

  • Le sea bus. Ou bus des mers. En gros, un gros bateau complètement fermé qui fonce à toute allure. A prendre un jour de pluie après le petit déjeuner. Sensations garanties. Comme nos bus, il y a plusieurs lignes et cela permet de voyager rapidement par la mer.

  • Le ferry. Ça, c'est que du bonheur. Le ferry est un petit bateau ouvert sur les cotés et au dessus. Là aussi, plusieurs lignes au prix d'un bus, où parfois, en prime on a la chance de voir un coucher de soleil sur la mosquée bleue ou la tour Galata. Mon préféré.

  • Le bus, metro et tram. Ceux là, c'est les même que chez nous. A noter juste que le métro est récent et très beau. Pareil pour le tram.


  • Les routes, chargées de tout ce petit monde, sont un vrai poème. En bonnes françaises complètement lombotomisées, déjà, dans les dolmus, on a cherché les ceintures de sécurité. En vain. De toutes façons, le chauffeur n'utilise pas la sienne, alors à quoi bon. On s'assoit donc là-dedans, et c'est parti pour le trafic de l'horreur. Le code de la route est assez facile là-bas, si tu vois une petite place pour passer, tu y vas. Eventuellement, en donnant un petit coup de klaxon pour dire "attention les gars, je passe". Caro et moi, blêmes, avons été les membres passifs de dépassements par la droite, de coupages de routes un rien cavaliers, le tout à des vitesses qu'on a préféré ne pas estimer. A coté de ça, se déplacer à Istanbul est extrêmement facile grâce à tous ces nombreux transports qui tournent quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je garde cependant une préférence pour le ferry, parce que voyager par la mer est très plaisant, surtout par grosse chaleur.

    Pour la petite touche d'insolite, les turcs ont conscience que leur trafic n'est pas des plus simple. Rien qu'à voir leurs panneaux "stop".

    Trop dur, effectivement.

    Un dernier petit détail qui m'a frappé, ce sont les plaques minéralogiques. Toutes, j'ai bien dit toutes, sont munies de la bande bleue "union europeenne" mais sans les étoiles. Prêtes à être rajoutées.



    Pour la suite du post, je voulais faire une partie un peu moqueuse sur les services de sécurité présents partout, dans les ciné, les centres commerciaux, les musées, et autres endroits publics. Mais l'actualité étant ce qu'elle est, je vais être brève. Donc effectivement, pour entrer dans un endroit comme un centre commercial, il faut passer un portique de sécurité et passer les sacs au rayon X. Même pour aller au cinéma. Les premiers jours, j'ai eu une surprise quand j'ai voulu entrer au musée. Ayant l'habitude d'avoir un couteau suisse dans mon sac, j'ai eu l'air bête devant l'air paniquée de la dame de la sécurité qui a vu mon couteau aux rayons X. Du coup, après ça, j'ai du le laisser à la maison, pour ne pas avoir l'air d'une dangereuse criminelle déséquilibrée qui va égorger quelqu'un.

    Bref, voilà. Je suis un peu triste à cause de ces attentats parce qu'il y a des gens que j'aime à Istanbul et aussi surtout parce que ça ne sert absolument à rien. Mais que faire?

    A bientôt pour de nouvelles aventures.