Comme annoncé précédemment, mardi soir, nous avons eu le bonheur de manger chinois. Mais attention, pas du chinois aseptisé de restaurant, de la vraie nourriture cuisinée par de vrais chinois.

En arrivant dans l'appartement de Anyio et Rui, mon premier reflexe a été de foncer dans la cuisine. Attention, n'allez pas croire que c'était pour fourrer mon nez dans les casseroles, mais juste pour déposer les deux kilos de vaisselles que j'avais trimballé depuis la maison. Toujours est-il, que quelle ne fut pas ma surprise, quand je suis tombée nez-à-nez avec ça.


Ô joie. Sur une echelle du bonheur de 1 à 10, j'étais environ à 20. J'ai donc posé mes quatre assiettes et mes douze couverts pour sauter sur mon appareil photo. Ces raviolis étaient entièrement fait maison et contenaient du boeuf et des carottes. On les a mangé en entrée, et il y a eu du supplément, notamment grâce à Chandra, notre ami indien, qui a la bonne idée d'être végétarien. C'était vraiment délicieux et j'ai pensé avec nostalgie aux mandu coréen et à notre projet de futur restaurant dédicacé à ce merveilleux plat.

Ensuite, nous sommes passés au plat principal. Enfin aux multiples plats qui ont composés le plat principal. Tout d'abord, du celeri branche. Rien de très différent, si ce n'est que celui-ci a été préparé avec du lys. Si j'ai bien tout compris, ce sont les bourgeons qui sont utilisés et coupés en petit morceaux dans le celeri. Et c'est très bon.

En deuxième accompagnement, nous avons eu le droit au traditionnel riz cantonnais. Là encore, un grand classique qui tient toujours ses promesses.


Enfin, le meilleur pour la fin, la viande. C'était du porc préparé avec des champignons noirs que nos amis avaient rammené dans leurs valises. Mhhhh, que c'est bon. Vraiment rien à redire, c'était parfait.


Ahhhh chers amis lecteurs, après des repas comme ça, je troquerais volontiers mon diplome d'informaticienne contre une toque de chef. Les festivités continuent cette semaine puisque ma colloc me quitte samedi. Avant de transformer sa chambre en salle de cinéma, nous organisons un grand repas d'adieu vendredi soir, soirée VIP où chaque invité apportera une spécialité de son pays. Dans un grand élan de non-patriotisme, je pensais préparer des kimbap. Heureusement, l'honneur est sauf car j'ai reçu aujourd'hui un colis de ma Maman, avec dedans de quoi représenter fièrement l'Alsace.


La boite magique contenait en vrac: des olives, des pains d'épices au chocolat et sans chocolat, des babybels, des sucettes de noel au chocolat, des calendrier de l'avent pour caro et moi, du chocolat, des mini épis de maïs, huit gendarmes, une boite de bretzel (qui a explosé dans le colis, je vous laisse imaginer le bazar), mon courrier, et des magasines. Je vous raconte pas le bonheur, quand j'ai récuperé tout ça en sortant de cours à 20h. Mon estomac criait famine, aussi pour ne pas risquer une crise d'hypoglycémie pendant que le diner cuisait, nous avons fait un sort à un gendarme, aux bretzels qui ne rentraient pas dans leur nouvelle boîte avec une petite sucette au chocolat pour pousser le tout. J'ai quand même attendu le dessert pour attaquer les pains d'épices. En tout cas, Maman, merci beaucoup beaucoup pour tout ça !

A bientôt !