En fait si, le week-end dernier, on a beaucoup ri.

Vendredi dernier, j'ai plié bagage direction la capitale. Là-bas m'attendait, entre autres, le plus néerlandais des turcs, à savoir mon pote Ozan. Pour ceux qui ne suivent pas ma (passionnante) vie, nous nous sommes rencontrés en Suède où nous avons traversé un hiver des plus rudes. Nous sommes même allés en Finlande ensemble, et ça, c'est le genre de trucs qui te scelle une amitié à vie (si tu survis au voyage).

Toujours est-il que depuis les retrouvailles à Istanbul, il y a plus d'un an déjà, on ne s'était pas revu. Face à cette situation tragique, nous avions décidé de nous retrouver à mi-chemin de nos maisons, dans la ville lumière, donc.

Etant arrivée plus tôt que lui, j'ai eu la chance de vivre quelques épopées pour récupérer les clés du gite, y aller, puis repartir boire un verre avec une future expatriée, à Châtillon, haut lieu touristique, s'il en est. Après un concert place de l'hôtel de Ville, assise dans une fontaine, j'ai enfin retrouvé Ozan et le week-end pouvait commencer.

Au programme : musées (un peu), balades (en plein soleil) et gros bavardage. Parmi ce que nous avons vu, il y avait l'exposition elles@centrepompidou qui m'a beaucoup plu. Quelques images.

Statue
Truc
Lumière

Beaucoup d'artistes connues et moins connues, avec de bonnes surprises comme le plaisir de re-découvrir quelques oeuvres de Barbara Kruger, que j'aime beaucoup.

Une autre bonne surprise a été rencontrée aux arts déco. Il y avait là plusieurs expositions dont une nommée "Musique en jouets". Le titre était prometteur. Au cours de nos déambulations, un grand rideau noir a attiré notre attention. Devant il y avait un panneau qui nous proposait de voir un "Nabaz'mob" d'une vingtaine de minutes. Ni une, ni deux, on est allés voir.

Je digresse deux minutes, parce que je sais que toi, petit lecteur, aussi cultivé sois-tu, tu ne sais peut-être pas ce qu'est un Nabaztag. Un éclaircissement s'impose. Le Nabaztag est donc un lapin souriant qui se connecte en Wifi, qui peut donc te donner la météo, lire tes mails et même recevoir des messages que tes amis t'auraient envoyé. Très décoratif, il a deux oreilles qui bougent et il fait de la lumière. Tu te demandes maintenant comment tu as pu vivre sans cette petite chose dans ton salon, rassure-toi, c'est possible. Mais c'est difficile (je parle d'expérience).

Bref, derrière le rideau, se cachait donc une centaine de lapinoux qui ont commencé à clignoter sur fond musical.

Nabaz'mob

Nous avons ouvert la bouche d'un air ébahi et vingt minutes après nous étions toujours là, pas bougés d'un pouce. Hypnotisés, nous étions. Alors évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller farfouiller sur Internet et j'ai trouvé le site du projet plein de vidéos et de photos. Et surtout, amis Strasbourgeois, j'y ai découvert que les lapins viendront faire leur opéra chez nous pendant l'Ososphère. Ça vaut vraiment vraiment vraiment le coup d'œil.

Sinon, nous avons beaucoup marché, à travers les touristes, le long de Paris-Plage, la rue de Rivoli sur des kilomètres, au bord de l'eau, en plein cagnard, du côté de Saint-Paul, dans les musées, les escalators, dans des librairies, un bar à cidre. Un peu de métro pour reprendre le train, dimanche soir. Et c'était chouette. A peine le week-end commençait qu'il était fini.

J'en profite d'ailleurs pour passer un message codé à quelqu'un qui se reconnaitra, sister (et associé), merci beaucoup beaucoup, vous avez désormais un compte chez un nouveau livreur de pizza (pas bon au demeurant).

Je vous laisse avec Barbara Carlotti et une chanson de circonstances : Paris Plage.



A bientôt, les amigos.

Sunset