Les aventures de louline la croute

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dimanche 22 juin 2008

Où il faut partir

Toutes les bonnes choses ont une fin, parait-il. Cette fois, ça y est, c'est la bonne, louline la croûte remballe ses petites affaires direction la France pour un retour à priori définitif.

Outre le fait de dire au revoir à ceux qu'on aime, quitter un endroit où l'on a vécu presque un an, la partie la plus déprimante et destructrice reste quand même l'épreuve des valises. Ma grand-mère avait une jolie expression quand elle me voyait débarquer de la gare le vendredi soir avec un sac qui contenait de quoi subsister deux mois sans lessives. Elle disait "tu ne voyages pas sans biscuits". Effectivement, je ne suis pas du genre à partir à l'aventure sans avoir de quoi faire face aux imprévus. Surtout quand il s'agit d'un voyage de plusieurs mois dans un pays peuplé de barbares viking tous nus.

En plus, quand je suis arrivée ici, j'étais en pleine réparation de mon squelette. J'avais donc chargé la voiture de mon super papa qui avait décidé alors de m'emmener, histoire que j'arrive en un seul morceau. Moi qui ne voyage pas "sans biscuits" d'ordinaire, j'avais pu embarquer tout un tas de choses aussi inutiles qu'indispensables. Surtout vu le volume d'espace disponible, et le fait qu'il m'était parfaitement interdit de porter quoi que ce soit, j'y étais allée de bon cœur.

Sauf que le temps a passé. Mes cinq mois en Suède se sont transformés en dix mois entrainant des achats et des cadeaux. Plus deux voyages en France qui m'ont permis de ramener à chaque fois encore plus de choses sans lesquelles la vie était impossible. Au final, sans évoquer le nombre indécent de tee-shirts, je me suis retrouvée avec une chaise de bureau, une magnifique peluche géante, des bouquins de cours qui pèsent un ane mort, des romans, et, le meilleur, un billet d'avion retour me permettant un bagage à main de huit kilos, une valise de vingt kilos et mes yeux pour pleurer.

N'étant ni Mary Poppins, ni Merlin l'enchanteur, il y avait donc un problème. Après moultes réflexions, il a été décidé de revenir au mois d'aout en Excargot-mobile pour chercher tout ce qui ne rentrerait pas dans la valise. N'empêche que la valise, il a fallu le faire. D'abord procéder à un premier tri : j'emmène, je laisse, je donne à la croix rouge ou je jette. Puis remplir la valise, et là, les amis, c'est à ce moment qu'on regrette d'être une grande fille loin de son papa. Parce que je ne sais pas comment il se débrouille mon paternel, mais en deux minutes il te range tout dans la valise, rien n'est froissé, rien ne dépasse, ça ferme, le ciel est bleu et les oiseaux chantent le bonheur d'exister.

Sauf que moi, je ne sais pas faire ça. Après une heure de lutte acharnée, la valise est pleine, et la moitié est encore à côté. Aujourd'hui n'a pas dérogé à la règle. Après la minute de désespoir suivi d'une coupure salutaire je m'y suis remise aidée de mes collocs. Nous avons décidé de suivre les conseils d'un de nos potes : le vidage d'air. Le principe est simple, tu colles tes habits dans un sachet en plastique, avec ton aspirateur tu vides l'air, et, ô miracle, ta pile réduit de moitié. Quand j'ai vu ça, j'en ai presque pleuré. En plus, ça a été l'occasion d'un moment de franche rigolade, ce qui n'a pas été du luxe vu mon moral plus bas que terre ces derniers jours.

Maintenant, ça y est, tout est empaqueté et pèse beaucoup plus que vingt kilos. Demain je décolle de Trollhättan en bus, direction Göteborg, de là-bas je prendrai le train pour l'aéroport de Copenhague, d'où je prendrai l'avion pour Bâle. Evidemment, je suis triste de partir. Mon séjour ici a été riche en rencontres de tous types, que ce soit mes potes avec nos soirées gastronomiques, les copines bloggeuses, mes vikings, la culture suédoise, l'hiver dans la nuit, la neige au mois d'avril, les köttbullars, les ballades, les soirées arrosés qui finissent bien, les Kex, le recyclage, la toute puissance du cycliste. Et j'en oublie. Ça n'a pas été tous les jours facile surtout cet hiver, mais au final, c'était une expérience très riche qui conclue ma vie d'étudiante en beauté. De plus, j'ai maintenant plein de destinations de vacances aux quatre coins du monde. Prochaine étape : Istanbul, au mois de juillet. En attendant, je vous dis à très bientôt.

mercredi 18 juin 2008

Sex toys et pharmacie

Tout a commencé alors que je lisais tranquillement les dernières nouvelles de la Suède, un matin du mois de mars. Un site propose aux étrangers vivant ici des infos locales en anglais, ce qui est relativement pratique. Surtout que les nouvelles suédoises, c'est souvent rigolo, et ça te commence bien la journée.

Ce matin, donc, ma journée commençait bien quand je suis tombée sur un article au nom évocateur. Le titre disait tout simplement : Swedish state to start selling sex toys.

Après rapide lecture de l'article, j'appris donc que l'association suédoise pour l'éducation sexuelle (on a ça, nous?) avait conduit une enquête pour savoir si les gens apprécieraient d'acheter leurs sex toys en pharmacie. Devant les résultats positifs, l'état a donc décidé de mettre en vente des sex toys en pharmacie. Courant mai, disait l'article.

Rapide coup d'œil au calendrier, on était bien en mars, il n'était pas question de poisson d'avril. J'ai relu encore une fois pour vérifier si un détail m'avait échappé, mais non. A l'instar d'Obélix, j'ai quitté le site en me marrant comme une baleine et répétant "ils sont fous ces Vickings". J'attendais quand même de voir.

Fin mai, re-belote. On entendait plus parler de sex toys. Je suis allée me promener dans les pharmacies du coin, et foin de sex toys. Jusqu'à cet article qui annonçait que, ça y est, on a trouvé une marque qui va bien, on commence à vendre les joujoux le 23 juin dans quelques pharmacies. Il y aura même possibilité de vente online. Des images.


Le 23, moi je serai sur le chemin du retour. Ayant deux heures d'attente à Göteborg pour mon train, je vais essayer d'aller faire un tour à Nordstan pour voir ça de mes yeux. Parce que quand même, ça mérite d'être vue. Issue d'une longue lignée de pharmaciens, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ma petite maman en train de vendre des vibromasseurs à la ménagère de moins de cinquante ans, entre une boite d'aspirine et de pastilles pour la toux. Ca relève presque de la science-fiction.

En plus, imaginez ça en France ! Alors que des pharmacies refusent encore de donner la pilule du lendemain à des ados.
Moi, je vous le dis, les sweds, ils ne sont pas toujours facile à vivre mais, finalement, il fait quand même bon vivre au pays de la boulette de viande.

dimanche 15 juin 2008

Frangines, musées et forteresse

Je sais, j'avais promis un post de l'insolite. Seulement voilà, la semaine a été un brin plus chargée que prévue. Nous attendions Ozgun, la sœur d'Ozan qui est arrivée lundi, et nous avons été rejoins en dernière minute par Eeva, la soeur de Sakari, mercredi. La mienne étant en train de pouponner à la capitale, on a pas pu faire le grand évènement "toi aussi, fait venir ta soeur à Trollhättan", mais ça a été très sympa quand même.

Mercredi, j'ai rejoins Eeva à Gotebörg pour une tournée de musées. Nous avons commencé par le Röhsska Museum, ou musée du design. Assez varié, on y a vu (entre autres) une collection d'objets/vaisselle japonais et chinois au sein de laquelle se trouvait un stand origami pour les enfants. Une table, des feuilles et des livres d'explications tout en suédois. Vous le croirez ou non, mais ni l'une, ni l'autre n'avons réussi a produire un truc ressemblant au modèle. A côté, il y avait tout les autres origami fait par d'autres visiteurs qui avaient leurs mains reliées à leur cerveau. Pour un peu, ça aurait presque été vexant.

Après ça, on est allées du coté du Konsthall. Il y avait là-bas, une exposition appelée "Tomorrow always belong to us", regroupant onze jeunes artistes nordiques. Dans l'ensemble, c'était étonnant réussi notemment le travail de Sigga Björg Sigurdardottir. Il s'agissait de dessins assez noirs mais plutôt marrants qui "dégoulinaient" sur les murs et le sol. En rentrant, nous avons soufflé les cookies d'anniversaire de Pierre. Des images.


Tomorrow always belong to us

Le lendemain, traditionnelle visite de LA chose à voir à Trollhättan : les écluses. Repas avant au "43 Kvadrat", un des meilleurs resto de la ville qui propose un lunch buffet tout à fait abordable et généralement composé de plats absolument délicieux.

salt

Vendredi, profitant de la présence d'un deuxième chef finlandais, nous avons refait des Karjalanpiirakka, la fameuse petite pirogue de Carelie qui se déguste nappée de beurre à l'oeuf. Pour éliminer tout ça, nous sommes partis samedi matin aux aurores, visiter la forteresse d'Älvsborg, située à une trentaine de minutes de bateau de Göteborg.

Il faisait plutôt frais ce matin, et c'était agréable. Depuis quelques jours la canicule a fait place à un temps plus tempéré alternant soleil et pluie. Outre le fait que la végétation commençait à dépérir, les températures sont quand même plus humaines en ce moment. Après une demie-heure dans le vent frais, nous sommes arrivés et avons été accueillis par un militaire qui nous a fait mettre en rang. Au lieu de fournir des guides touristiques ennuyeux, nous avons fait le tour de la forteresse encadrés par deux acteurs. Le militaire qui nous a accueilli, nous jeunes recrus prêts à mourir pour sauver la Suède de l'envhaisseur Danois et la reine de Suède Ulrika. Du coup, on a bien rigolé, c'était très intéressant et ça a sauvé la visite de cette forteresse moyennement entretenue et encadrée par des installations industrielles.

storm's coming

Une bonne semaine, en somme. Maintenant commence la terrible dernière semaine où le mot départ prend tout son sens car c'est l'occasion de joyeuses activités telles que la clôture de compte bancaire, de préavis de départ, de rangement, valises, au revoirs et j'en oublie. Mais promis, post de l'insolite bientôt.

En attendant, bonne semaine à tous !

lundi 9 juin 2008

Où l'on va à Borås

Vendredi, c'était la fête nationale en Suède. Il n'y a pas eu de grandes célébrations mais, du coup, c'était jour férié. Nous avons donc décidé de sauter dans la voiture de Sakari pour aller rendre visite à sa petite sœur, Eeva, qui étudie en Suède aussi. Elle vit dans une petite ville à une centaine de bornes de chez nous, qui s'appelle Borås. Là-bas, tout est à peu près similaire à Trollhättan, les étudiants sont parqués à trois kilomètres du centre ville dans les quartiers populaires.

Le programme de la journée était la visite du zoo. Plus de cinq cents animaux pour quatre-vingt espèces différentes, le tout sous un cagnard digne d'un mois de juillet. Le parc était immense et les animaux n'avaient pas l'air trop malheureux, rapport au zoo de Seoul, où quand on y était, les animaux avait tous l'air complètement depressifs. Là, non. Grand soleil, grande promenade, à la fin de l'après-midi, on était cuits comme des langoustes.

bouée_burås
c'est pour quoi?
joahana
psycho_pinguin

Après ça, nous avons rejoint le centre ville. Premièrement pour une ré-hydratation plus qu'indispensable, deuxièmement pour jeter un œil sur les merveilles de la ville. Et je pèse mes mots. Figurez-vous les amis, qu'au centre de Borås, se trouve une statue de Pinocchio haute de neuf mètres. Même que quand on m'a dit ça au début, j'ai cru qu'on se payait ma tête. En fait, non. La statue est bien là. J'ai demandé à gougueule une explication, parce qu'a priori, on voit pas bien le rapport. J'ai donc appris que cette statue avait été commandé par la ville à l'artiste Jim Dine, en l'honneur d'un illustrateur de la ville qui aurait travaillé sur la version Disney du conte. L'article consacré nous apprend aussi que tous les habitants de Borås ne sont pas hyper content d'avoir dépensé 1.5 million de dollar, pour un Pinocchio en bronze. Les rabat-joies.

squelette_de_velo

Hormis celle de Pinocchio, la ville est aussi peuplée de tout un tas d'autres statues, spécialement dans le parc situé au centre. Finalement, Borås, c'est assez mignon. Un suédois nous l'avait présenté comme la ville la plus ennuyeuse de la Suède, mais je suis sure qu'on peut trouver pire.

Nous sommes rentrés à Trollhättan en emmenant avec nous Eeva et Johanna (la cousine de passage) pour le week-end. Dans ses valises, Eeva a emmené avec elle une torture germano-finlandaise qu'elle nous a fait partager. Vous vous rappelez surement tous des sachets de bonbons acidulés en poudre, qu'on vide en bouche et qui "claquent" dans tout les sens. Bon, alors vous en prenez un, vous le videz en bouche, et après vous buvez d'un trait, un verre de vodka. C'est une pratique assez ambivalente. En même temps assez désagréable, parce qu'après, vous avez juste l'impression d'avoir été brulé au troisième degré depuis le palais jusqu'à l'estomac. Mais en même temps assez rigolo aussi, parce que le gout acidulé améliore beaucoup la vodka, et parce que quand les bonbons rencontrent l'alcool, ça mousse en produisant de drôles de sensations en bouche. Bon le deuxième effet kiss-cool, c'est que ça reste quand même de la vodka et qu'essayer de suivre des finlandais sur ce terrain là, c'est perdu d'avance pour une française. Même après trois ans en école d'ingénieur.

Bref, un très bon week-end. J'attaque mes deux dernières semaines en Suède avec un programme assez tranquille. Restez en ligne parce qu'un post de l'insolite arrive bientôt. En attendant, bonne semaine à tous !

A++

mardi 3 juin 2008

Où on se fait graduer

L'évènement majeur du week-end passé, fut la cérémonie de clôture de l'année. Il y a quelques semaines, une invitation est arrivée dans ma boite aux lettres, m'expliquant que je suis conviée à venir célébrer la fin de mon master par une cérémonie officielle en début d'après-midi et un "diner de fête" le soir. L'invitation portait la mention "dress code", suivi de "jacket". La température extérieure avoisinant les vingt-sept degrés, j'ai concédé sur une chemise à manche courte mais ma veste est restée bien au chaud à la maison.

N'ayant pas réellement finalisé mon master ici, j'ai hésité à y aller. Mais finalement, sous la pression sociale, j'ai craqué. Ozan et moi sommes arrivés parfaitement à l'heure à la cérémonie officielle, et nous étions bien les seuls. Première déception, nous étions quasiment les seuls étudiants, et les seuls étudiants internationaux. Finalement, les discours ont commencé. Tous ont été très touchant, en particulier celui de notre prof de suédois, Eva-Lotta, qui s'est adressée directement à nous, les larmes aux yeux. Elle nous a dit "vous étiez là en novembre-décembre et vous êtes restés quand même, c'est déjà un grand succès en soi". Elle croit pas si bien dire.

Après les discours, il y a eu la remise des "faux diplômes" et d'une rose. C'est allé assez vite vu que nous étions six étudiants à avoir fait le déplacement. Ensuite, au moment de partir, ça a été la séquence émotion. Nos prof sont venus nous faire des accolades et nous souhaiter le meilleur pour la suite. De la part de suédois qui sont en général assez froid et distant, ça a été très étonnant. Après ça, Ozan et moi on est restés comme deux ronds de flan, à réaliser que, eh ouais c'est fini, on rentre à la maison bientôt. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour qu'on se mette à pleurer dans les bras l'un de l'autre.

Finalement, rejoint par nos amis iranien/indien retardataires nous avons fait des photos souvenir, avec rose et diplomes.

Le plus drôle de la journée à été le retour à la maison en vélo avec les roses. Vu leur état à l'arrivée, on aurait pu les mettre direct à la poubelle à l'université.

Le soir, dîner de célébration. Enfin le soir, 18h30 quoi. Et là, déception totale. Nous étions encore sous le coup de l'émotion de l'après-midi et nous nous attendions à un grand repas, puisque le tarif de celui-ci était de deux-cent cinquante couronnes (soit presque trente euros).

Ça avait plutôt bien commencé, on buvait une coupe de crémant, quand le toastmaster nous invite a nous assoir. Première surprise, tiens c'est du suédois. On attend la version anglaise après. Ah ben tiens, non, ce soir on parle köttbullar. Deuxième surprise, il n'y a pas assez de place pour tout le monde. Et évidemment, les derniers à venir s'assoir donc à rester debout, je vous le donne en mille, un turc, une française et six indiens. On nous affrète une table en catastrophe et le dîner commence.

L'entrée, du saumon et du tzatziki. Pas très copieux mais assez bon. A la fin, surprise, notre toastmaster prend le micro et nous annonce qu'il est temps de chanter. Effectivement, dans le menu, il y a des paroles de chansons. A ce moment là, Ozan et moi avons échangé un regard de "qu'est ce que c'est cette embrouille?". Tellement concentrée à ne pas me marrer, je n'ai même pas pensée à faire de vidéos. Dommage parce que ça a été un moment d'anthologie. Et ce n'était pas fini. Parce qu'après les chansons, nous avons fait...un quizz ! Paie ta soirée de gala. Inutile de préciser que tout était en suédois et que donc c'était double difficulté.

Moi ce qui m'intéressait surtout à ce moment là, c'était la perspective du plat principal. Non seulement parce qu'il était midi douze passé mais aussi parce que je cherchais désespérément à sauver cette soirée. Mes connaissances pointus de langue viking m'ont informé que nous allions manger du poulet. Chouette. Le repas avait lieu dans la cafétéria de l'école. Après le quizz, ça se remet à parler en suèdois et, d'un coup, toute notre table se lève pour faire la queue au self-service. Par curiosité, on suit le mouvement. Et effectivement, on repart avec une escalope panée, des patates et une sauce jaune fluo.

De retour à table, Ozan et moi on a préféré se marrer. On a fini notre assiette, et comme un seul homme, nous avons filé à l'anglaise sans attendre le café. Traitez moi de bourgeoise si vous voulez, mais bon, un self-service pour une soirée de gala à ce prix là, non. Finalement on a fini la soirée en buvant des bières sur une terrasse, alors c'était quand même bien.

La suite du week-end a été sympa. Samedi baignade dans un lac, comme une vraie suédoise. Au passage, ne croyez pas un finlandais et une bretonne qui vous disent que "si si l'eau est bonne". Parce que ce n'est pas vrai. Après deux minutes de trempage pour la forme, je suis allée lire sur ma serviette. Dimanche, après-midi très sympa à Göteborg avec Catie qui quitte aussi bientôt la Suède.

Je vous quitte avec Sezen Aksu, chanteuse très populaire en Turquie. Ce morceau, issu d'un album fait en collaboration avec Goran Bregovic, est l'un de mes préférés. Le meilleur c'est que je vais la voir en juillet, en concert à Istanbul. Ben istanbulluyum !!!

A bientôt !