Les aventures de louline la croute

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lundi 26 avril 2010

la revolte des choses

Le concert de Katel, c'était bien. Je te le dis, comme ça, à toi petit lecteur qui passe par là. Parce que surement que ça t'intéresse. Pour être honnête, mon entourage, commence à faire une overdose. Va savoir pourquoi.

Après trois ans sans concert et sans album, y a de quoi s'enthousiasmer pour l'un et pour l'autre. Surtout qu'en y regardant d'un peu plus près, entre y a trois ans et maintenant, une vie s'est écoulée. Tout a changé. Même mon menu de petit déjeuner, pour te dire à quel point le changement est structurel. Heureusement, demeure intact le bonheur incommensurable (et je pèse mes mots) de siroter une limonade on the rock en regardant Katel et ses copains, nous pousser la chansonnette.

C'était bien, donc. Mais c'était court. Je suis un peu restée sur ma faim mais comme elle n'a pas joué "Charnelle" en acoustique, je n'ai pas été obligé de pleurer, ce qui, l'un dans l'autre, m'arrangeait plutôt pas mal. Parce que la limonade avec des larmes dedans, c'est moyen. Toujours est-il que la sortie du CD était aujourd'hui, et que, encore une fois, je vous le conseille vivement. A partir de maintenant, je vous laisse tranquille avec Katel, d'ailleurs, les photos du concert sont moyennes. Mon appareil étant neuf, je ne le maitrise pas encore bien. Il n'y avait pas beaucoup de lumière. Beaucoup d'émotion. Alors bon, tant pis. J'en mettrai quelques une en ligne, peut-être plus tard. Mais bon rien de génial.

D'ailleurs, j'ai remarqué que souvent, les objets se vengeaient de leur condition d'objet. Je suis sure que c'est pour ça que mes photos sont ratées. En faisant les premières, et aux vues du résultat, il se pourrait que j'ai traité mon appareil photo d'incapable dans un moment d'égarement. Résultat, ce stupide appareil a saboté le reste des prises de vues. Tout en clignotant insolemment, de supériorité. Et ce genre d'évènements arrive au quotidien. La preuve en images, pour vous Mesdames et Messieurs, le sèche-main, cette créature du diable.

Je vous laisse avec Babx que j'ai vu en concert fin 2009 et qui m'a absolument conquise oreilles et âme.

: crack maniac

A++ les zamis

lundi 19 avril 2010

La terre natale

Finalement, ça me fait plaisir de reprendre du temps pour écrire sur ce blog. C'est pas encore de la grande fréquence comme ceux ou celles qui arrivent à écrire et à être super drôles tous les jours. Ces gens là, ils m'épatent. Ils ont vraiment la classe. Parce qu'être blogueur, ça ne s'improvise pas. Ce n'est pas trois mots décousus jetés en cinq minutes entre la poire et le fromage. Enfin, si, ça peut être ça, mais là on tombe directement dans la catégorie du skyblog et, tu m'excuseras petit lecteur, mais on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

Donc, quand tu veux taper dans le post de qualité, ça prend du temps. Dans l'état actuel des choses, le temps filant à toute allure, la production en masse de posts super intéressants est temporairement remise à plus tard. Si tu es en proie à une immense frustration face à ce phénomène, tu peux toujours aller voir Perséphone. Elle, elle m'énerve. Elle est drôle. Et tiens toi bien ami lecteur, non seulement elle écrit quasiment chaque jour (des trucs trop drôles) mais en plus elle a l'outrecuidance d'en lancer un deuxième. Genre tellement c'est trop facile de faire un post par jour, je vais m'ouvrir un deuxième blog et faire marrer deux fois plus les simples mortels. Y a des gens comme ça. Il faut faire avec.

Bref, tout ça pour dire que moi aujourd'hui, je vais vous parler dessin. Ça fait un bail que je n'ai pas exhibé mes chef-d'œuvres réalisés en cours. Le dernier projet en date, s'appuyait sur un texte de Hermann Hesse qui s'appelle "la terre natale". En résumé, l'auteur résume la terre natale non pas à l'endroit géographique où l'on a grandit, mais aux souvenirs que l'on garde de notre enfance. Le but du jeu était une appropriation du texte. Chose dite chose faite. Louline la croûte a fouillé dans son enfance et en a sorti LE souvenir, le plus marquant. J'ai nommé l'oeuf Kinder. Celui du mercredi après-midi. Chez Pépé et Mimi.
Tout de suite les idées de dessins sont apparues mais sous quelle forme les présenter? Pâques approchant à grand pas, avec dans son giron les œufs de Kinder géants, il a été soudain clair que ça pourrait vachement le faire de présenter mes dessins sous formes de notice d'oeuf Kinder puisque que chaque fois que j'ai l'occasion de manger un de ces trucs, j'ai de nouveau six ans et on est mercredi. Tu salueras au passage la performance, petit lecteur, car pour la réalisation de ce projet, une consommation de 800 grammes d'œufs Kinder, sur une semaine, a été nécessaire. Même pas peur, même pas mal. On a le sens du sacrifice, où on ne l'a pas. En gros, ça donne ça :

Winny, c'est mon pote jouet. Enroulé dans la notice, il tient un extrait du texte de Herman Hesse qui résume assez bien l'idée générale Le petit trésor affectif qui nous vient des années de notre plus tendre jeunesse nous touche au plus profond..

D'ici, je sens monter la vague de protestations du fait qu'on promet un dessin et qu'on reçoit juste une photo toute pourrave qui prouve juste que l'auteure du blog s'empiffre de chocolat bicolore, qu'elle nargue tout le monde, de surcroit, et qu'après, il ne faudra surtout pas s'étonner si tout le monde part lire les histoires de montage de Ioudgine.

Donc comme vous le voyez un peu sur la photo, la "notice" est une procédure sous forme de pellicule photo, de comment manger une oeuf Kinder en suivant le rite. Pour, toi petit lecteur impatient, j'ai fait la version pellicule cinéma. Verticale donc. En exclusivité, donc, l'oeuf Kinder, how to.

Pour finir, je vous laisse avec, surprise, Katel, et "chez Escher", extrait de Decorum. Je vous dirais bien qu'après celle là je vous laisse tranquille avec Katel, mais en fait, non. Demain soir, je vais, ô merveille, la voir en concert. Donc au programme : joie, bonheur, et hystérie pour les prochaines vingt-quatre heures. Et photos à venir, bien évidemment.

: chez Escher

A++ les amis

mardi 13 avril 2010

Où parfois, c'est la honte

Parfois, c'est la honte. Je ne t'apprends rien, ami lecteur, il arrive dans la vie qu'un mouvement de spontanéité ou une réaction inappropriée, voire un coup du sort malheureux, intervienne et te jette dans un grand moment de solitude.
J'en parle en toute liberté et toute ouverture car je suis une grande coutumière de la chose. A se demander parfois, si le câblage, à l'intérieur n'a pas été fait un peu à la va-vite et que de ce fait, mes interactions avec les autres humains s'en trouvent toutes chamboulées. S'ajoute à ça une grande capacité à agir sans réfléchir, ou à réfléchir après avoir agi qui n'aide en rien, au contraire, pour ce genre de situations.

Je pensais à tout ça l'autre jour, en sortant d'une épicerie où j'étais passée faire une ou deux courses. Tout se passait merveilleusement bien, mes provisions dans mon petit panier, d'un pas leste, je m'approche de la caisse et c'est là que ça a eu lieu. LE moment.
Il y avait ce petit rebord sur le comptoir, où j'avais calé mon panier dans le but de le vider. C'est le moment qu'a choisi le caissier pour tendre la main en ma direction. Vous auriez fait quoi à ma place? Ni une ni deux, et sans réfléchir, j'attrape au vol sa mimine pour une poignée de main franche et sympathique. Quand il a éclaté de rire, j'ai bien compris qu'on ne s'était pas compris. Il m'a dit qu'en fait il voulait juste prendre mon panier mais que, sérieux, t'es charmante mademoiselle, qu'est ce que tu fais dans la vie. Et vas-y pour te sortir de là. Dire que pardon tu croyais que, enfin bon c'est ridicule, mais non je n'ai pas de zéro six à lâcher, je ne tiens rien vous voyez bien. Ce n'est pas demain que j'y retournerai, dans ce huit à huit.

Bref, pourquoi je raconte ça, parce que je te sens dans l'expectative petit lecteur. Tout ça, parce qu'un jour j'ai vécu un instant de solitude très drôle. Pas sur le coup hein. Mais en y repensant, j'ai trouvé qu'il y avait prescription et que ça ferait une BD marrante. Alors pour vous, en exclusivité Mesdames et messieurs : la Honte.

Après je peux bien essayer de me la ramener en culture musicale, le jour où mon casque se débranche au travail, au milieu de quinze personnes, c'est Dave que j'écoute. A fond les ballons, qui plus est.

Passons sur cet évènement tragique, je tiens à te rappeler, ami fréquenteur du blog, qu'un photomaton est disponible sur ta droite (le menu de droite, combien ont regardé leur voisin de droite?). Hyper facile à utiliser, que ta mère arriverait à s'en servir, attendu que même la mienne a réussi avec brio. Il te faut une webcam et c'est tout. Tu cliques sur l'image en dessous du titre "photomaton", tu fais ton plus joli sourire, tu appuies sur le bouton. Ça prend la photo. Si elle te plait, tu cliques vert et c'est gagné. Si t'as rien compris, tu vas voir . Sinon tu me fais une photo pour me montrer comment tu as trop bien compris et comme ça, moi je pourrais voir qui perd son temps ici.

Comme promis dans le dernier post, je vous laisse avec "Hurlevent" de Katel. Son dernier album, Decorum, tourne en boucle et c'est trop bien. Mangez-en. J'ai hésité en dernière minute à vous mettre "Chez Escher", mais une promesse est une promesse. Faudra revenir. Ou acheter l'album. Ou les deux. Les deux, c'est encore mieux.

: Hurlevent.

A++ les chouchous.

lundi 5 avril 2010

Où on s'amuse

La semaine dernière, pendant que toi, gentil lecteur tu suais sang et eau sur ton boulot, louline la croûte était en balade.

Pour fêter ma semaine de vacances, j'avais filé droit à la capitale pour faire la fête, la tata gâteuse et encore tout un tas de trucs qui te rappellent exactement pourquoi la vie vaut d'être vécue. Surtout, que cette fois-ci, un cap a été franchi.

Être tata, vois-tu petit lecteur, c'est le plaisir sans les emmerdes. Tu es là pour jouer, rigoler, les courses à quatre pattes, l'avion, tout ça et dès qu'il est question de choses plus sérieuses comme un changement de couche, tu remets l'enfant entre des mains parentales qui se saliront à ta place. J'avoue avoir usé et abusé de cette entourloupe malhonnête pendant deux ans. Jusqu'à la semaine dernière.

La semaine dernière, la bouche en cœur, j'ai proposé mes services de baby-sitter. Le sourire machiavélique aux lèvres, ma frangine et sa moitié m'ont annoncé qu'ils partaient tôt et qu'il serait de mon devoir de coucher le petit après lui avoir, au préalable, changé sa couche. Qui sera surement pleine. Ou pas, tu verras bien. Cette étincelle dans leurs yeux ne présageait rien de bon. Leurs petits sous-entendus pendant qu'ils m'expliquaient le procédure du changement, non plus.

Finalement, le soir dit est arrivé. Tout s'est bien passé jusqu'à l'heure du coucher. Une odeur pestilentielle se met à émaner de mon neveu. D'un air détaché je lui demande si, par le plus grand des hasards, il aurait une idée de l'origine de ces effluves. Un grand sourire, et du haut de ses des deux ans, il me répond, l'air réjoui : "Gros caca. Et pipi.". Et nous y étions.

Un jour, Corneille (le dramaturge pas le chanteur) a écrit : " A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Laissez-moi vous dire que dans le cas présent, le péril était de taille. A se demander comment un môme de deux ans avec une alimentation normale arrive à vous sortir des trucs comme ça. Toujours est-il que tata louline a géré la situation. Mon neveu, plein de compassion, a été extrêmement coopératif. D'ailleurs, le lendemain, quand je lui ai rechangé sa couche, il m'a applaudit et a dit "bravo tata". J'ai fait semblant de ne pas voir la pointe d'ironie dans ses propos.

Bien sur, je n'ai pas fait que ça à Paris. En vrac, j'ai eu l'occasion de faire un tour au salon du livre (où il ne fait pas bon ne pas être libraire), l'expo Playmobil aux arts déco (allez-y !!), des balades, des photos, la cuisine et quelques grasses matinées. Des images.


main_cubes
playmobil

arbres

Pour finir sur une note de joie et bonheur, l'album de Katel, Décorum, est sorti en version digitale aujourd'hui. Inutile de vous expliquer à quelle vitesse il a rejoint mon disque dur et combien de fois je l'ai déjà écouté. Vous écrivant, actuellement, je suis en lévitation, à dix centimètres au dessus de ma chaise. J'ai hésité sur le morceau à vous faire écouter mais finalement j'ai tranché pour la chanson qui donne son nom à l'album. Ça vous obligera à revenir pour "Hurlevent" qui m'a également conquise.

: Decorum

Bonnes fêtes les zamis.