Et le changement, ça prend du temps.

Tu dois le savoir, ami lecteur, quand tu lances un grand projet, il se passe une longue période d'incubation, où les choses se mettent en place mais concrètement rien ne se passe. Tu sais l'histoire de la graine que tu plantes, et que l'arbre, avant d'être un arbre, commence par être une feuille, puis une tige, puis une plus grosse tige, des branches arrivent, suivies elles-même de feuilles. Puis l'arbre est devenu un arbre. Entre temps, il s'est écoulé des années.

Sauf que parfois, c'est frustrant. L'apprenti jardinier, une fois la terre retournée, la bazar planté et arrosé. Il s'assoit. Il attend. Il est impatient. Alors il s'occupe. Il va planter des petites fleurs, parce que c'est joli et que ça pousse plus vite, il va acheter des bonbons, parce que les fleurs c'est périssable. Il enlève les mauvaises herbes. Il réfléchit à la cabane qu'il va faire dans l'arbre. A la couleur de la balançoire qu'il va accrocher.

Bref, long story short, ici, de grandes choses se mettent en place. En attendant, une lubie a de nouveau frappée Louline la croûte de plein fouet. Le genre de monomanie dévorante qui s'est pointée avec l'été, et qui s'achève doucement avec l'arrivée de l'hiver. J'ai nommé les cadres.
Les cadres, oui tu as bien lu. Tout a commencé par une grosse envie de changement. Après quatre ans dans le même nid, la décoration méritait une petite mise à jour. Au même moment, la découverte de Pinterest, n'a rien arrangé.

Pinterest, c'est le site de la ménagère américaine de moins de cinquante ans. Elle a du temps. Alors elle décore sa maison. Après quelques semaines à browser le site, j'ai eu envie d'une machine à coudre, d'une maison blanche et d'un broyeur. Finalement, j'ai décidé de commencer petit. Avec les cadres, donc.

L'été étant la période des brocantes, vides-greniers et autres marchés aux puces, ma soif de cadre a été étanchée. En plus du plaisir de la chasse, il y a eu toutes les anecdotes racontées par les gens qui se débarrassaient de leurs cadres. Et tu le croiras ou pas, mais on a bien rigolé. Vieux cadres acquis, donc, le dimanche au soleil, complétés par une série de cadres Ikékés customisés. Les idées ont fusé. Recyclage de tee-shirt, tableau à craie, cartes à jouer. Tout y est passé. Des images.





Et il n'y a pas tout. Du coup, ça a été l'occasion de refaire tout un pan du salon. Hier, le dernier cadre a été accroché, et ça envoie du bois. Méchamment.

Sinon, parmi les nouveautés qui s'installent, un nouveau projet vient de voir le jour. Ça s'appelle l'oeil de paon.

L'oeil de paon, mais qu'est ce que c'est, me diras-tu, curieux petit lecteur. Il s'agit de deux demoiselles qui se sont lancées dans la promotion de jeunes artistes en leur permettant de vendre leurs œuvres via le grand Internet international. L'idée de base est donc déjà assez sympa. Là où ça devient carrément de la balle, baby, c'est que j'ai l'insigne honneur de faire partie de ce projet fantastique. En effet, le hasard (et un petit coup de main sympa) m'a fait croiser les bonnes personnes au bon moment. Et maintenant Louline la croûte vend sa vie, son œuvre, pour le plus grand bonheur de tous. Et surtout le sien, soyons honnête. N'hésitez pas à visiter l’œil du paon, jeter un œil sur le travail exposé, donner votre avis, commander vos cadeaux de Noël, refaire la déco de votre maison. Et diffuser au plus grand nombre.

Je vous laisse avec le dernier album de The Kills. On a beaucoup sautillé sur leurs précédents albums, et celui là ne déroge pas à la règle. De la bonne musique, ça bouge, ça émeut. Une voix troublante.

: The last Goodbye

A bientôt pour de nouvelles aventures !