Les aventures de louline la croute

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lundi 10 mai 2010

Où on s'occupe comme on peut

La semaine dernière, louline la croûte s'est vue contrainte et forcée de subir du repos forcé.

Rien de grave, ami lecteur, je te rassure. Rien de cassé, juste un petit dysfonctionnement au niveau du tendon du genou gauche. On y pense pas souvent, mais finalement, un genou gauche, on s'en sert quand même beaucoup. Surtout que c'est accroché à plein de trucs utiles de chaque côté, qui, en conséquence, ne fonctionnent plus des masses non plus. Et donc ne plus pouvoir utiliser le-dit genou et ses dépendances, c'est embêtant.

Surtout que bon, en plus, soyons honnête, la façon dont j'ai fait ça, frise légèrement le ridicule. Je sais petit lecteur, qu'initialement, tu venais ici pour le rêve que ça t'apportait. Je te vois déjà en train de m'imaginer arrêter un bus par la seule force de mon genou, pour sauver un enfant qui traversait au rouge. Tu te refais l'action au ralenti, et tu te dis "wow, la tendinite de l'héroïne. Quelle force. Quelle abnégation. Que c'est beau.".

Sauf qu'en fait non. J'aurais préféré bien sur, mais la vérité est toute autre. A mon cours de gym de mamies, je précise, parce que ne va pas t'imaginer que je fais des roues sur des poutres, à mon cours disais-je, la prof nous avait préparé un petit parcours à suivre pour nous dégourdir les jambes. Oui, tu sais, ceux qu'on faisait à l'école primaire, sauter dans les cerceaux, et compagnie. Donc, j'attaquai tranquillement la partie slalom, en petite foulée tranquille, parce qu'à 19h, on ne va pas non plus s'amuser à battre le record de France de sprint entre plots. Tout se passait merveilleusement bien, quand soudain ce fut le drame.

Je ne pourrais pas trop dire ce qui s'est passé exactement, mais mon genou a fait un mouvement interdit par la convention des tendons. Ça en a contrarié plus d'un du coté de la communauté intra-genouillère. Et pas que. Je dois dire qu'à la réception, j'ai bien senti la manœuvre illégale et me suis arrêté en disant "aïe,aïe,ouille. Zut". Enfin, ce n'est pas exactement ce que j'ai dis, mais comme il se pourrait que j'ai émaillé mon discours de propos grossiers dans le feu de l'action, et que je tente de garder un certain registre en cette modeste demeure, on va dire, que ça résume l'idée générale.

Aïe aïe ouille, donc. En slalomant entre des plots en plastique rouge. La honte, quoi. D'un côté, ça te rassure sur la gravité de la blessure, mais d'un autre côté, tu ne te fais plus d'illusions sur mes performances sportives. Si tant est qu'il t'en restait quelques unes. En même temps, on ne peut pas être brillant dans tous les domaines.
Enfin, voilà, je me retrouve jeudi, coincée à la maison, la patte en vrac. A ne pas savoir quoi faire. Mon paternel, au téléphone, m'a suggéré d'une voix entendue et un peu lasse que je pourrais mettre à partie ce temps pour ranger mon bureau.

Épatée par ses talents divinatoires et en jetant un œil au fameux bureau, j'ai répondu, que ah ouais, tiens. Parce que mon bureau, et ce depuis toujours, est un lieu où règne un chaos créateur, un système de stratosphère à l'agencement compliqué où seul un habitué peut retrouver (et manipuler) une souris, un clavier, retrouver un papier, poser une tasse. Mon bureau, c'est ma petite zone sans lois. Mais pour des règles d'hygiène élémentaire, parfois, il faut ranger et nettoyer. Ce que je fis. Pour vous Mesdames et messieurs, le rangement du Bureau (avec un B majuscule).

Je vous quitte avec un morceau d'Anabase. J'étais tombée par hasard sur l'album "le bonheur flou" sur deezer et j'avais été happée par cet ovni musical. Par chance, c'est un album à couches. Celui qu'on écoute et où on distingue une chanson préférée. Puis quelques jours/mois/semaines, une autre, puis quelques temps après, une autre encore. Actuellement, je suis sur la chanson "my castle's down", que je vous fait partager.

: My castle's down

A bientôt les amis.

lundi 3 mai 2010

Quand on y a cru

La semaine dernière c'était l'été.

Vingt-huit degrés, du soleil, des parties de ping-pong entre midi et deux. Ça vendait du rêve. Coincée au bureau toute la journée, louline la croute a préparé avec délectation son programme de week-end. Les Projets. Avec un P majuscule. Parce que les week-end au soleil, c'est comme au scrabble, ça compte double. Voire Triple, en fonction de ce que tu as prévu. En plus, pour tout te dire petit lecteur, vendredi et samedi, j'avais de la visite bretonne. Alors là, on visait tranquillement un week-end compte triple avec plein de lettres à dix points.

C'était sans compter l'invitée surprise. Celle qui débarque sans prévenir pour te flinguer une journée, un trajet ou juste ta coupe de cheveux. L'intruse. La rabat-joie. La plaie. J'ai nommé : la pluie. Vendredi aprem, balade de trois heures sous la pluie. Samedi, on est passés entre les gouttes, on a fermé les yeux sur la température et on a pris l'apéro sur le balcon. Avec les manteaux.

Alors quand dimanche les derniers espoirs se sont effondrés à coup d'averses et de grisaille, quelque chose de plus fort a refait surface. Quelque chose d'invicible. Mon sale caractère. Pour vous, en exclusivité Mesdames et Messieurs, louline est têtue, la pluie encore plus.

Je vous laisse avec Carmer Maria Vega. La demoiselle a sorti un album en 2009, rempli de chansons toutes mieux les unes que les autres. C'est souvent rigolo et pêchu mais évidemment je vais vous en diffuser une calme et pas drôle. Parce que c'est beau. Parce que ça me touche. Et parce que chacun est maitre en sa demeure.

: Dessous les toits.

A bientôt les gens.