mercredi 19 mars 2008
Tombe la neige
Par louline, mercredi 19 mars 2008 à 22:18 :: En Suède
Parfois, le temps est joueur. Dimanche dernier, il a fait beau. Un grand soleil magnifique. Ça sentait le printemps, les petites fleurs et les oiseaux qui chantent. Dans l'euphorie du moment, j'ai même sorti ma veste de demie saison.
Sauf que non. Lundi matin, après mon premier regard par la fenêtre, j'ai vérifié que j'étais bien réveillée, suis allée boire un café et ai re-regardé. J'avais bien vu. Il avait neigé, et il neigeait encore. Attention, pas des flocons cotonneux qui descendent doucement se poser sur un centimètre de neige. Non, c'était la tempête. Vu tout ce qui était déjà tombé et ce qui tombait encore, au lieu d'accompagner en vélo ma colloc et son pote à l'université, je les ai envoyé prendre le bus et je suis restée au chaud. Ça a duré comme ça une bonne partie de la journée. Sur le balcon, il y avait de quoi faire un bonhomme de neige, une bonne-femme de neige, cinq bébés de neige et leur toutou de neige.
Mardi matin, obligation scolaire oblige, j'ai mis le nez hors de la maison. Grand soleil, température négative, quarante centimètres de neige et piste cyclable gelée. En fin de journée, j'ai accompli le rituel de neige qui consiste à aller me promener dans le cimetière avec mon appareil photo. Je ne me lasse pas.
Bref, un bon moment, quoiqu'un peu court. Après déjeuner, tout le monde est reparti vaquer à ses occupations. Moi même, après une ballade dans un Göteborg ensoleillé et sans neige, suis retournée à Trollhättan où la neige s'obstine à ne pas fondre. J'ai retrouvé mon vélo handicapé qui m'attendait.
Ce matin, en partant à la gare, alors que je trouvais depuis quelques temps que mes freins faiblissaient, je réalisai alors que mes freins arrières ne marchaient tout simplement plus. Routes neigeuses et verglacées, plus de freins, j'étais moyennement confiante sur le chemin. Au retour, j'ai fait une halte à la station service, me suis offerte un jeu de clés Allen et des patins tout neufs. Trop contente, j'allais changer mes freins, toute seule comme une grande. J'ai commencé par démonter les anciens patins. Ils avaient vraiment fait leur temps. Pour vous montrer, à gauche le vieux, à droite, le neuf.
Je monte les nouveaux, réajuste le tout, et ça marche comme des roulettes. Glacée jusqu'aux os (essayez de garder des gants pour bricoler), les mains noires et un maquillage d'apache, je suis rentrée fière comme Artaban. Peut-être que j'ai pas mon permis, mais au moins, je peux faire mes réparations toute seule sur mon véhicule.
Demain matin, partiel d'anglais technique puis arrivée d'Aurélie et départ en vadrouille jusqu'à mardi. En attendant, bonne fin de semaine à tous !
Sauf que non. Lundi matin, après mon premier regard par la fenêtre, j'ai vérifié que j'étais bien réveillée, suis allée boire un café et ai re-regardé. J'avais bien vu. Il avait neigé, et il neigeait encore. Attention, pas des flocons cotonneux qui descendent doucement se poser sur un centimètre de neige. Non, c'était la tempête. Vu tout ce qui était déjà tombé et ce qui tombait encore, au lieu d'accompagner en vélo ma colloc et son pote à l'université, je les ai envoyé prendre le bus et je suis restée au chaud. Ça a duré comme ça une bonne partie de la journée. Sur le balcon, il y avait de quoi faire un bonhomme de neige, une bonne-femme de neige, cinq bébés de neige et leur toutou de neige.
Mardi matin, obligation scolaire oblige, j'ai mis le nez hors de la maison. Grand soleil, température négative, quarante centimètres de neige et piste cyclable gelée. En fin de journée, j'ai accompli le rituel de neige qui consiste à aller me promener dans le cimetière avec mon appareil photo. Je ne me lasse pas.
Bref, un bon moment, quoiqu'un peu court. Après déjeuner, tout le monde est reparti vaquer à ses occupations. Moi même, après une ballade dans un Göteborg ensoleillé et sans neige, suis retournée à Trollhättan où la neige s'obstine à ne pas fondre. J'ai retrouvé mon vélo handicapé qui m'attendait.
Ce matin, en partant à la gare, alors que je trouvais depuis quelques temps que mes freins faiblissaient, je réalisai alors que mes freins arrières ne marchaient tout simplement plus. Routes neigeuses et verglacées, plus de freins, j'étais moyennement confiante sur le chemin. Au retour, j'ai fait une halte à la station service, me suis offerte un jeu de clés Allen et des patins tout neufs. Trop contente, j'allais changer mes freins, toute seule comme une grande. J'ai commencé par démonter les anciens patins. Ils avaient vraiment fait leur temps. Pour vous montrer, à gauche le vieux, à droite, le neuf.
Je monte les nouveaux, réajuste le tout, et ça marche comme des roulettes. Glacée jusqu'aux os (essayez de garder des gants pour bricoler), les mains noires et un maquillage d'apache, je suis rentrée fière comme Artaban. Peut-être que j'ai pas mon permis, mais au moins, je peux faire mes réparations toute seule sur mon véhicule.
Demain matin, partiel d'anglais technique puis arrivée d'Aurélie et départ en vadrouille jusqu'à mardi. En attendant, bonne fin de semaine à tous !