lundi 12 novembre 2007
La cuisine iranienne
Par louline, lundi 12 novembre 2007 à 22:36 :: Manger_Suède
Ce n'est pas parce qu'on est en Suède qu'on ne va manger que des patates et du saumon. L'avantage des échanges Erasmus, c'est le brassage culturel. Aussi, nos amis iraniens nous ont initiés à leurs spécialités culinaires. Anyio et sa copine nous ont préparé un grand repas mercredi dernier.
Au programme, trois plats. Tout d'abord, ghelgheli. Suède oblige, c'est une variante des köttbullar, à savoir de délicieuses petites boulettes de viande à base de boeuf. Faites maison avec diverses épices, elles étaient accompagnées de Lobiapolo. Ca, c'est du riz préparé avec des haricots verts et moultes autres ingrédients. J'ai beau avoir mangé avec beaucoup d'attention, je n'ai pas réussi à analyser précisement tout ce qu'il y avait dedans. Pour me rattraper, j'ai demandé à notre ami Google, qui m'a trouvé une recette que je me garde sous le coude. Parce que c'était vraiment très bon. Une petite photo. Je ne vous cache pas que je ne me suis pas étendue sur la prise de photo pour plusieurs raison. La première était que la lumière était vraiment insuffisante pour donner un résultat satisfaisant. La deuxième (et pas la moindre) est que nous avons diné tard et que mon frugal déjeuner commencait à être loin. J'ai donc préféré faire honneur au repas.
Après, ô joie, est arrivé sur la table le plat de kashke bademjoon. Vous l'ignoriez, mais "bademjoon" veut dire aubergine. Kashk, d'après les explications que j'ai reçu, désigne une serie d'aliments à base de lait, relativement acide. Il s'agissait donc d'aubergines préparés avec cette crème acide et des oignons. Le goût était vraiment différent de tout ce que j'avais déjà goûté auparavant. Enfin presque. Lorsque nous avions fait la soirée crèpes, Ali, était venu avec du grignotage apéritif qu'il avait ramené d'Iran. Au milieu des pistaches, il y avait ça. Non, ce n'est pas de la craie, même si ça y ressemble. Ayant déjà goûté de la craie, texture interessante mais goût assez fade, je n'ai pas hésité à tester cette chose curieuse. Pour la texture, c'est assez similaire, mais au niveau du goût, rien à voir. Déjà c'est très salé, ensuite, que vous le croyez ou pas, ca ressemble à du yahourt acide. Au début, c'est un peu agressif, mais après c'est assez plaisant. Au final, ça se laisse manger. Ali qui est un gentleman, m'a par la suite offert toute une boite de ces kashk. Et oui, c'est la même chose qu'au dessus dans les aubergines, juste en déshydraté.
La soirée iranienne était organisée en l'honneur de l'anniversaire de Sakari et Aily, et comme de juste nous avons voulu célébrer l'evenement en chantant la traditionnelle chanson pour l'occasion. Et là, stupeur, parmi toutes les nationalités présentes, les iraniens sont les seuls à chanter une chanson sur un air différent du notre. Sinon, Finlande, Chine, Turquie, France, même combat.
Gardez un oeil sur mon blog, car j'ai ouïe dire qu'un repas chinois va s'organiser très bientôt. En attendant, que la force soit avec vous !
Au programme, trois plats. Tout d'abord, ghelgheli. Suède oblige, c'est une variante des köttbullar, à savoir de délicieuses petites boulettes de viande à base de boeuf. Faites maison avec diverses épices, elles étaient accompagnées de Lobiapolo. Ca, c'est du riz préparé avec des haricots verts et moultes autres ingrédients. J'ai beau avoir mangé avec beaucoup d'attention, je n'ai pas réussi à analyser précisement tout ce qu'il y avait dedans. Pour me rattraper, j'ai demandé à notre ami Google, qui m'a trouvé une recette que je me garde sous le coude. Parce que c'était vraiment très bon. Une petite photo. Je ne vous cache pas que je ne me suis pas étendue sur la prise de photo pour plusieurs raison. La première était que la lumière était vraiment insuffisante pour donner un résultat satisfaisant. La deuxième (et pas la moindre) est que nous avons diné tard et que mon frugal déjeuner commencait à être loin. J'ai donc préféré faire honneur au repas.
Après, ô joie, est arrivé sur la table le plat de kashke bademjoon. Vous l'ignoriez, mais "bademjoon" veut dire aubergine. Kashk, d'après les explications que j'ai reçu, désigne une serie d'aliments à base de lait, relativement acide. Il s'agissait donc d'aubergines préparés avec cette crème acide et des oignons. Le goût était vraiment différent de tout ce que j'avais déjà goûté auparavant. Enfin presque. Lorsque nous avions fait la soirée crèpes, Ali, était venu avec du grignotage apéritif qu'il avait ramené d'Iran. Au milieu des pistaches, il y avait ça. Non, ce n'est pas de la craie, même si ça y ressemble. Ayant déjà goûté de la craie, texture interessante mais goût assez fade, je n'ai pas hésité à tester cette chose curieuse. Pour la texture, c'est assez similaire, mais au niveau du goût, rien à voir. Déjà c'est très salé, ensuite, que vous le croyez ou pas, ca ressemble à du yahourt acide. Au début, c'est un peu agressif, mais après c'est assez plaisant. Au final, ça se laisse manger. Ali qui est un gentleman, m'a par la suite offert toute une boite de ces kashk. Et oui, c'est la même chose qu'au dessus dans les aubergines, juste en déshydraté.
La soirée iranienne était organisée en l'honneur de l'anniversaire de Sakari et Aily, et comme de juste nous avons voulu célébrer l'evenement en chantant la traditionnelle chanson pour l'occasion. Et là, stupeur, parmi toutes les nationalités présentes, les iraniens sont les seuls à chanter une chanson sur un air différent du notre. Sinon, Finlande, Chine, Turquie, France, même combat.
Gardez un oeil sur mon blog, car j'ai ouïe dire qu'un repas chinois va s'organiser très bientôt. En attendant, que la force soit avec vous !