Istanbul, où il fait bon manger
Par louline, jeudi 24 juillet 2008 à 23:27 :: peregrinations diverses :: #190 :: rss
Les bonnes choses ayant toutes une fin, me voilà de retour d'Istanbul. Il y aurait beaucoup à dire sur ces chouettes vacances, aussi je vais partager en plusieurs posts. Aujourd'hui, je vais commencer par vous parler un peu gastronomie. Vous l'aurez compris depuis le temps, et je vous le confirme, oui, je ne pense qu'à manger. Particulièrement dans les pays étrangers, parce que ça introduit un potentiel de surprises qui peuvent se révéler intéressantes.
Alors, les aliments de base d'abord. Au petit déjeuner en Turquie, on mange salé. Du fromage avec différentes formes de pains. La première et la plus répandue, est le simit. Il s'agit d'une sorte de bretzel rond au sésame. Les rues sont pleines de petits vendeurs de simit et cela se laisse déguster à toute heure du jour et de la nuit. Le truc parfait pour combler un petit creux. Avec ça, nous avons aussi mangé pas mal de pogaca, une petite brioche salé au fromage. Pas mal non plus, quoi qu'un poil sec. Parmi les incontournables, comme les iraniens et leur doogh, nos amis ottomans boivent avec leur repas de l'ayran. Un tiers de yaourt, deux tiers d'eau, du sel et roulez jeunesse. C'est effectivement très bon et rafraichissant, cependant, le deuxième effet kiss-cool moins sympa, c'est que c'est assez bourratif. Pour peu que le repas soit un peu copieux, finir un verre de trente-trois centilitres d'ayran relève du défi olympique. Par exemple, si vous mangez un kebab, n'y pensez pas. Là, vous êtes tous en train de penser aux döner kebab qu'on connait ici en Europe. En fait, rien à voir. Kebab voulant dire "grillade", le döner kebab est la technique de préparation que l'on connait : la viande qui tourne sur une broche, mangée dans un sandwich. Alors que le kebab tout seul, mes amis, c'est plus qu'une grillade, c'est une institution.
Déjà, ce n'est pas un sandwich. Ça va se manger au restaurant. Avant d'arriver au plat, on reçoit des mezes. Salades cuites, caviar d'aubergines, tomates, de la viande, le tout à rouler dans des galettes ou à manger sur du pain. Le tout étant délicieux, on se jette bien évidemment sur la très copieuse entrée, ce qui est une erreur stratégique. Courante certes, mais une erreur quand même.
C'est à ce moment que j'ai appris que le nom de cette pâtisserie signifiait "poitrine de poulet" et que c'en était l'ingrédient principal. Mais comme je suis une dure, une vraie, une tatouée, j'ai bravement fini mon assiette, en me félicitant d'avoir trouvé un dessert à base de viande. Ce n'est pas tout les jours que ça arrive.
Sinon, on a aussi mangé des lahmacun ce qu'on appelle ici "pizza turque". C'est une pizza à la viande hachée toute fine qui se roule et se dévore à toute vitesse. Une dernière remarque encore. Dans la culture turque, c'est très impoli de laisser de la vaisselle sale sur la table. Aussi, dans les restaurants, au dernier coup de fourchette, on te pique ton assiette, tes couverts, ton set de table alors que tu as encore la bouche pleine. Nous, on a été mystifiés par ce phénomène. Par exemple, moi qui mange très vite, je me retrouvais à regarder manger mes comparses devant mon coin de table vide, et caro, qui elle mange plutôt calmement se retrouvait à finir son assiette au milieu d'une table sans assiettes. Le plus drôle étant quand même le serveur qui augmente la pression en tournant autour de la table, prêt à bondir sur la dernière assiette. A la fin, on a même chronométré le phénomène. Quand l'attente à dépassé la minute, on était outré. Nos potes turcs chez qui on a mangé et bu le café étaient pareils. C'est pourquoi il faut boire et manger ostensiblement si vous voulez avoir une chance de finir complètement votre repas.
C'est tout pour aujourd'hui, mais restez dans le coin, bientôt la suite. En attendant vous pouvez aller voir quelques photos là ou alors visiter le groupe facebook de Siktir git.
Hadi bay bay
Alors, les aliments de base d'abord. Au petit déjeuner en Turquie, on mange salé. Du fromage avec différentes formes de pains. La première et la plus répandue, est le simit. Il s'agit d'une sorte de bretzel rond au sésame. Les rues sont pleines de petits vendeurs de simit et cela se laisse déguster à toute heure du jour et de la nuit. Le truc parfait pour combler un petit creux. Avec ça, nous avons aussi mangé pas mal de pogaca, une petite brioche salé au fromage. Pas mal non plus, quoi qu'un poil sec. Parmi les incontournables, comme les iraniens et leur doogh, nos amis ottomans boivent avec leur repas de l'ayran. Un tiers de yaourt, deux tiers d'eau, du sel et roulez jeunesse. C'est effectivement très bon et rafraichissant, cependant, le deuxième effet kiss-cool moins sympa, c'est que c'est assez bourratif. Pour peu que le repas soit un peu copieux, finir un verre de trente-trois centilitres d'ayran relève du défi olympique. Par exemple, si vous mangez un kebab, n'y pensez pas. Là, vous êtes tous en train de penser aux döner kebab qu'on connait ici en Europe. En fait, rien à voir. Kebab voulant dire "grillade", le döner kebab est la technique de préparation que l'on connait : la viande qui tourne sur une broche, mangée dans un sandwich. Alors que le kebab tout seul, mes amis, c'est plus qu'une grillade, c'est une institution.
Déjà, ce n'est pas un sandwich. Ça va se manger au restaurant. Avant d'arriver au plat, on reçoit des mezes. Salades cuites, caviar d'aubergines, tomates, de la viande, le tout à rouler dans des galettes ou à manger sur du pain. Le tout étant délicieux, on se jette bien évidemment sur la très copieuse entrée, ce qui est une erreur stratégique. Courante certes, mais une erreur quand même.
C'est à ce moment que j'ai appris que le nom de cette pâtisserie signifiait "poitrine de poulet" et que c'en était l'ingrédient principal. Mais comme je suis une dure, une vraie, une tatouée, j'ai bravement fini mon assiette, en me félicitant d'avoir trouvé un dessert à base de viande. Ce n'est pas tout les jours que ça arrive.
Sinon, on a aussi mangé des lahmacun ce qu'on appelle ici "pizza turque". C'est une pizza à la viande hachée toute fine qui se roule et se dévore à toute vitesse. Une dernière remarque encore. Dans la culture turque, c'est très impoli de laisser de la vaisselle sale sur la table. Aussi, dans les restaurants, au dernier coup de fourchette, on te pique ton assiette, tes couverts, ton set de table alors que tu as encore la bouche pleine. Nous, on a été mystifiés par ce phénomène. Par exemple, moi qui mange très vite, je me retrouvais à regarder manger mes comparses devant mon coin de table vide, et caro, qui elle mange plutôt calmement se retrouvait à finir son assiette au milieu d'une table sans assiettes. Le plus drôle étant quand même le serveur qui augmente la pression en tournant autour de la table, prêt à bondir sur la dernière assiette. A la fin, on a même chronométré le phénomène. Quand l'attente à dépassé la minute, on était outré. Nos potes turcs chez qui on a mangé et bu le café étaient pareils. C'est pourquoi il faut boire et manger ostensiblement si vous voulez avoir une chance de finir complètement votre repas.
C'est tout pour aujourd'hui, mais restez dans le coin, bientôt la suite. En attendant vous pouvez aller voir quelques photos là ou alors visiter le groupe facebook de Siktir git.
Hadi bay bay
Commentaires
1. Le samedi 26 juillet 2008 à 10:43, par Le chat qui...
2. Le dimanche 27 juillet 2008 à 13:18, par Paulette
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