Les aventures de louline la croute

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samedi 19 décembre 2009

Bretagne et mer

Pour fêter dignement mes premières grandes vacances depuis mon embauche, j'ai jeté quelques petites affaires dans un sac et je n'ai pas hésité à traverser la France d'est en ouest pour aller voir mon petit frère exilé. En Bretagne, donc.

Je ne sais plus qui, si je le retrouve gare à son matricule, mais cette personne m'a dit : tu verras, en Bretagne, il ne fait pas froid. Et, bêtement, je l'ai cru. J'ai laissé les pulls en laine et autres chaussettes tricotées main et suis partie à l'aventure.

Sauf que les bretons, ils ont un truc qu'on a pas ici, en Alsace. Ils ont la mer. Par conséquent, il se passe des choses qui ne se passent pas chez nous. Notamment quand tu t'approches de la flotte, tu te fais happer par une sorte de chose glacée et violente qu'on appelle le vent en règle générale, mais qui là, mériterait un nom avec des consonances plus explicites. Alors quand en plus, de base, il fait cinq degrés au plus chaud de la journée, tu te demandes quand même où il est ce fameux climat doux.

Tout ça pour dire que je suis allée une journée visiter l'île de Brehat et que je me réjouissais du soleil qui était là. Parce que, oui, là aussi, autre légende, il n'a pas plu de tout mon séjour en Armorique. Toujours est-il que le soleil était là, mais qu'en arrivant sur l'embarcadère je réalisai que le vent aussi serait de la partie. Peu importe, accrochée à ma casquette, je me dirigeai vers le bateau, bravement. Pour y aller, il fallait marcher sur une sorte de ponton long de cinquante mètres. Et avec la mer à gauche et à droite, non seulement il y avait du VENT (froid, glacé, violent et mordant) mais l'ennemi était également ailleurs. En exclusivité, pour vous messieurs-dames : la mer, cette traitresse bleue.

On a beau dire, après une journée passée les pieds mouillés par 5°C, on est finalement content que la mer soit en Bretagne. Loin. Surtout qu'en fin d'après-midi, il y a eu un deuxième round, et la mer a de nouveau gagné. En rentrant, j'ai eu beau me changer, mettre des chaussettes/pantalon secs, ce n'est que vers minuit que mes pieds meurtris sont revenus à la vie, sous deux couettes.

Malgré cela, l'ile de Brehat et la Bretagne en général ont été des lieux très agréables à visiter. Pour les intéressés, il y a quelques photos .

Actuellement, je suis rentrée en Alsace. Accueillie par de la neige et des -11°C, je vous laisse avec une reprise de Boris Vian, de circonstance.

: La neige (par Barbara Carlotti)

A++ les amis, et couvrez-vous bien !

mardi 8 décembre 2009

Rendez-vous

Oui, je sais, ca hiberne sec par ici. Et pourtant c'est pas faute d'avoir envie. J'ai de la BD en réserve dans mon carnet, mais pas de temps pour m'en occuper. Parce que figure-toi petit lecteur, que malgré les apparences, louline la croute passe quand même beaucoup de temps à dessiner ces derniers temps. Pas que de la BD, pas que du rigolo, mais globalement, plutôt beaucoup.

Tout ça, c'est en partie du au fait que j'ai intégré un cour de dessin. Donc, je dessine au moins deux heures par semaine, voire plus puisque mes blocs et stylos trainant en permanence sur mon bureau, représentent la parfaite alternative à d'autres activités moins attractives. Rien de tel que de s'offrir une heure de dessin à la place d'une heure de vaisselle. Un sentiment de liberté inégalable.

Pour être honnête, les premiers cours de dessins ont été relativement éprouvants. Nous avons commencé par des séances de croquis. Il y a eu une séance de dessin à la bougie, une où on avait pas le droit de regarder sa feuille. De la perspective. A la fin de ce cours là, j'ai réalisé que je possédais une paire d'œils à peu près fonctionnelle, un cerveau qui vaut ce qu'il vaut, une main mais que ces trois éléments n'étaient à aucun moment connectés ensemble. Il y a du avoir une erreur au montage, parce que mes petits camarades autour de moi, ils faisaient quatre traits de crayons et hop, tu voyais une table en perspective, alors que sur ma feuille tu vois quatre traits de crayons, pas droits de surcroit.

Finalement, on a commencé et notre premier sujet était sur le rendez-vous. Trois thèmes au choix : le rendez-vous médical, le rendez-vous amoureux, le rendez-vous professionnel. Il fallait mettre en scène la situation, et qu'on comprenne ce qui s'y passe. Donc, personnages dans un endroit. Parce que mes ptites bd, ça à l'air beau comme ca, mais ce que tu n'as jamais réalisé petit lecteur, c'est que j'esquive tout ce qui est décor, mise en scène et autres personnages. Là, y avait plus le choix.

Le rendez-vous médical me tentait bien, mais le spectre de la perspective pour une pièce, des chaises et des bonshommes dessus, m'a glacé d'effroi aux premières esquisses. Exit la salle d'attente. Le peu d'idées qui me sont venues pour le rendez-vous amoureux pourrait être un sujet d'étude intéressant voire une bonne base de départ pour une psychanalyse. Exit le rendez-vous amoureux. Finalement, me restait le rendez-vous professionnel qui en plus avait déjà été une source d'inspiration et . D'autant, que mes derniers entretiens ne sont pas si loin. Entretien professionnel ce fut. La version originale est sur papier aux crayons de couleur, mais j'ai quand même fait une version poposhopé. En exclusivité pour vous, messieurs et mesdames : l'entretien d'embauche ou ma première perspective à peu près juste.

Notre gentil professeur m'a suggéré l'ajout d'ombres, ce que je vais m'empresser d'essayer. En attendant, il convient de faire des "ooooohhh" et des "aaaaaahh" d'émerveillement (au moins pour me faire plaisir) car voici mon premier dessin avec un semblant de troisième dimension.

Je vous quitte avec un coup de cœur récent. La première fois que j'ai écouté coeur de pirate, j'ai détesté. C'était il y a quelques mois. Récemment j'ai réessayé, et, oh surprise, finalement ça allait. Du coup, j'écoute plus ou moins en boucle en ce moment.

: fondu au noir

A bientôt les amis !