Eh oui les amis, le temps file. Dans moins de deux semaines je pars pour la Suède. C'est donc le moment tant attendu des préparatifs. Cette fois-ci pas de visa, mais il a fallu trouver une assurance qui a bien voulu de moi et tout le monde commence à me stresser avec l'hiver à venir. Malgré ma robuste constitution d'alsacienne élevée au grain, vais-je survivre à des temperatures dramatiquement négatives?

Pour ce qui est des valises, cette fois pas trop de stress.

Eh oui, la seule chose que je vais être obligée de laisser, c'est mon grizzly qui part en Corée, la veinarde. N'hésitez pas à aller voir son blog qui vient de naitre, vous y trouverez des strips mieux dessinés que les miens, ses humeurs et toutes ses aventures au pays du matin calme (pour les nostalgiques).

Finalement, nous avons décidé de passer la semaine du 15 au 23 aout en grande partie au Danemark et au nord de la Suède. Le programme est encore flou mais on va surement aller voir des fjords (avant qu'il ne fasse trop froid), et faire un tour à legoland. En attendant, je pleure des larmes de sang sur ma méthode Assimil en essayant d'apprendre le suédois et j'ai presque acheté un nouvel appareil photo (le même en meilleur état).

Avant de vous quitter, je vous conseille un livre que j'ai dévoré : La servante ecarlate de Margaret Atwood.
Dans les Etats-Unis du futur, la societé s'est réorganisé suite à la dégradation des conditions de vie (pollution, décadence...). La nouvelle société est organisée autour des femmes qui sont réparties en plusieurs catégories : les "marthas" qui sont les domestiques, les épouses qui commandent, les servantes ecarlates qui sont là pour procréer. La narratrice appartient à celles-ci. Elle nous depeind sa vie présente, se souvient du passé, sa vie d'avant quand les femmes avaient le droit d'aimer et de vivre comme elles le voulaient.
Sorte d'utopie catastrophe, où sous pretexte de protection, les femmes sont privés de toutes libertés. Même si au final, on réalise que ce système n'est pas aussi matriarcal qu'il en à l'air, les idées feministes radicales sur lesquelles est basée cette société n'en demeurent pas moins effrayantes par la facilité avec laquelle elles ont été acceptés, entraînant la création d'une societé fasciste. A lire donc, avec un estomac bien accroché.
Pour vous quitter sur une touche de douceur, je vous laisse avec la plus belle chanson du monde : sur l'oreiller de Juliette.

A++