En France - août 2007 - Les aventures de louline la croute

Les aventures de louline la croute

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vendredi 10 août 2007

J -5

Le temps ne s'ameliorant pas, aujourd'hui je vous propose deux films et un manwha.

Le premier est evidemment le fameux Ratatouille.

Rémi est un rat muni d'odorat et d'un sens du gout très developpé. Son rêve dans la vie : cuisiner. Il débarque à Paris après moults aventures et investit le restaurant du chef Gusteau, son idole, dont l'adage est "tout le monde peut cuisiner". Là, il va pouvoir se mettre à l'oeuvre en aidant un jeune homme à se faire une place en cuisine.

Après "Madagascar", j'étais un peu amère quant au cinéma d'animation. J'avais un peu l'impression que sous couvert de jolies images, on nous servait des histoires moyennes. Ratatouille m'a un peu réconcilié, l'histoire est assez bonne, les personnages quoique caricaturaux, sont extremement bien fait. Notamment, Anton Ego, le terrible critique culinaire donc les mots assassins tapés à la machine peuvent faire fermer les restaurants. Terrifiant à souhait au début, il suffira d'une ratatouille pour faire re-apparaitre l'humain en lui. A aller voir, tous âges confondus.
Le deuxième film est le long metrage des Simpsons. Pour ceux qui auraient passé les quinze dernières années sur une autre planète, les Simpsons sont une charmante famille americaine vivant à Springfield. Au début du film, la pollution de Springfield a atteint un degré si dramatique, que les habitants prennent des mesures draconiennes. Tous? Non, evidemment. Homer ne peut s'empêcher d'aller jeter un silo de cochonneries (et je pèse mes mots) dans un lac. C'en est trop pour les autorités americaines qui décident d'isoler la ville sous cloche.

Etant une inconditionnelle des Simpsons, j'ai beaucoup aimé. Cependant, ca ne vaut pas le coup d'aller le voir au ciné. Le fait que ca dure plus d'une heure n'apporte pas plus d'interet que plusieurs épisodes courts, hormis l'histoire plus longue. Sympa, mais téléchargez-le (légalement bien entendu) plutôt que d'aller le voir au ciné.
Pour finir un manhwa. Pas n'importe lequel, messieurs-dames, car il s'agit du tout premier que j'ai lu. Et que j'ai eu le plaisir de recevoir, et donc de relire mercredi. Il s'agit de Cours, Bong-gu ! de Byun Byung-Jun.

L'histoire est assez ordinaire. Bong-gu et sa maman viennent à Séoul chercher leur père/mari, parti travailler à la ville et qui brutalement a arreté de donner des nouvelles. Au coeur de la ville, ils rencontreront un vieux et sa petite-fille grâce à qui, ils retrouveront le disparu. Rien de particuliers pour le scenario, mais le vrai interet de ce manhwa est le dessin. Le trait est leger, les couleurs sont pastels. Les images sont des prises de vues cinématographiques emaillées des bruits de la ville figurés par de discrètes onomtopés en coréen. Cette BD est un ravissement pour les yeux. D'autant que ma deuxième lecture en était vraiment une, puisqu'entre temps, j'ai vécu en Corée. Un joli moment de poesie, pour tous.

Je vous laisse avec un morceau de Barbara appelé Septembre. Paulette (et les autres), désolée si la déprime guette mais aujourd'hui la pluie, un quai de gare, un train, des aurevoirs ne font rien pour aider.

jeudi 9 août 2007

cinq mois...

Pour une meilleure comprehension de ce dessin, allez voir !

mardi 7 août 2007

J -8

Aujourd'hui il pleut. Un temps idéal pour rester au chaud à lire un manga et un manhwa. Et ca tombe bien, c'est ce dont je vais vous parler maintenant.

On commence par une mangaka assez connue, Kyôko Okazaki, dont le dernier opus vient d'arriver en France. J'avais bien aimé le précédent qui s'appelait Pink, je n'ai donc pas hésité quand Helter-Skelter à rejoint les rayons de la Fnac.

Lili est une top model japonaise, jolie et très populaire. On ne sait rien d'elle, ni ses origines, ni son age. Toutes les filles rêvent d'être comme elle. Une jolie histoire, si Lili n'avait pas été "fabriquée" de toutes pièces par des chirurgiens esthetiques peu scrupuleux. Derrière le miroir, il y a donc toutes les opérations subies, les médicaments, les sautes d'humeurs et surtout un corps à bout de forces. Bien pire encore, l'agence de Lili embauche une jeune fille de 15 ans, naturellement ravissante qui menace de la remplacer. Une descente aux enfers, qui pose la question de la chirurgie esthetique et ses dérives. En Asie, c'est un autre rapport que chez nous. En Corée par exemple, dans les metros il y a des pubs pour se faire débrider. Les filles en sont friandes et la plupart des actrices, même jeunes, sont complètement refaites.
Je peux vous assurer qu'après ce manga, si vous aviez envie de vous refaire le nez, vous y reflechirez à deux fois. Un très bon manga donc, comme Pink d'ailleurs, assez noir cependant. Dramatiquement réaliste.

Maintenant le manhwa dont je vais vous parler est l'un des plus émouvant que j'ai lu. Si vous en cherchiez un pour vous y mettre, c'est celui-là. Il s'agit d'un auteur coréen de renom, Lee Hee-jae qui a mis en images une histoire qui a boulversé toute la Corée dans les années 60 : chagrin dans le ciel.
Youn-bok, un petit garcon de 10 ans, se retrouve à devoir subvenir aux besoins de sa famille dans le besoin. Son père est malade, sa mère partie, et ses frères et soeurs ont faim. Tout en continuant à aller à l'ecole, il vendra des chewing-gums, cirera des chaussures, gardera des chèvres sans jamais perdre espoir. Durant ces sombres periodes, il se confie à son journal. C'est ce journal, revelé par un instituteur qui fit connaître l'histoire de Youn-bok et de sa famille.
Je vous avoue que j'ai ecrasé une petite larme en finissant cette histoire qui est un portrait poignant d'une Corée encore sous le choc d'une guerre fraichement finie. Ce manwha est à mettre dans les mains de tous, petits et grands confondus. Une lecon de courage pour tout le monde.


On se quitte avec tes faiblesses de Mansfield Tya, extrait de leur album "June". De la très bonne musique, Mansfield Tya, je vous les conseille fortement, surtout si vous aimez les instruments à corde, la musique travaillée, les paroles ciselées et les jolies voix féminines.