mercredi 6 juillet 2011
Homard m'a tuer
Par louline, mercredi 6 juillet 2011 à 20:11 :: peregrinations diverses
Peu de nouvelles, pour changer, mais cette fois, j'ai un billet d'excuse. C'était les vacances. Et les vacances c'est sacré. Surtout celles-là. Profitant de deux belles grandes semaines, louline la croûte a sauté dans un avion direction le Canada. Ô joie.
Ne t'inquiète pas, petit lecteur, tu n'auras pas la projections des six-cents photos et quelques qui ont été prises durant le périple, mais tu ne couperas pas à plusieurs posts où on te parlera de comment vivent nos amis outre-Atlantique. Pour le premier, celui que tu es en train de lire, bravo, tu suis, pour le premier, disais-je il est nécessaire de resituer le contexte.
Le Canada n'était pas un hasard. Là-bas se sont installés Aurélie, voisine de dorm en Corée et son boby. Pour les vieux habitués de la maison, tu en as déjà entendu parler, pour les autres, tu auras un aperçu par ici. Ne me remercie pas Aurélie, je ne me lasse pas de ces photos.
Tout ça pour dire, qu'à quatre que nous étions, nous avons décidé de louer une voiture pour aller passer un week-end à Boston. Chose que nous fîmes. Je passe les détails techniques pour arriver à ce qui nous intéresse, le moment où il a été décidé d'aller manger du homard. Ayant grandi en Alsace, tu te doutes bien, petit lecteur, que ce n'est pas la spécialité locale. A part de la bisque en boite, l'expérience avait été, somme toute, limité.
Donc on y va. On s'installe et déjà, rien que le set de table, il t'annonce la couleur.
Après avoir commandé, on commence à potasser le sourcil inquiet. Parce que bon, c'est la première fois, et, en un rapide coup d'œil alentour, laisse présager que le combat risque d'être difficile. Alors que j'étais en train de me rappeler avec effroi que le dépiautage des crevettes me soulève le cœur, notre serveur, hilare devant nos mines déconfites, vient nous mettre des grandes bavettes en plastique.
Bon bon bon.
Puis il nous ramène, les armes, des munitions, puis l'ennemi.
Voilà. A l'attaque. Mais par où commencer? Alors évidemment la procédure se trouve sous nos dix assiettes, et bien sur impossible de se souvenir par où il fallait commencer. On écoute alors nos hôtes, grands habitués s'il en est, nous donner des conseils. Couper l'articulation de la patte? Ah. Comment ça "tire plus fort"? Bon. Avant de pouvoir sortir toute la pince en un seul morceau, j'essaie d'abord de rester, moi même en une pièce.
Parce que comme je le craignais, le combat est déloyal. La carcasse du homard, ça fait mal aux mains, et on a beau être des mammifères, personnellement, l'idée du dépeçage à coup de pince/couteau, me paraissait un rien barbare. Et puis, comme il faisait faim, et qu'il était hors de question de se faire humilier par un homard mort, j'ai attaqué.
Très vite, on a compris l'usage de la bavette. Mes voisins d'en face qui n'avaient pas pris de homard, ont fait remarqué à juste titre qu'eux aussi en auraient bien eu besoin. Non, parce que je vous le dis, c'est impossible de manger ça sans repeindre la pièce, du sol au plafond. Ça a été le massacre. Mais la sagesse populaire a bien raison : "la faim justifie les moyens". Après la bagarre, quand on arrive à la chaire de la bête, on est bien content. Et puis on se prend au jeu. A la fin du repas on aurait bien continué, juste parce que c'est l'fun. Comme ils disent.
Avec le bazar, on reçoit un rince-doigt. Pour après. Alors qu'en réalité on aurait plus besoin d'une douche au napalm des pieds à la tête, parce qu'une fois l'odeur du homard sur soi, c'est jusqu'à la prochaine douche. Tu peux te laver les mains, les bras, le visage, il n'y a rien à faire. Tu as l'impression d'être toi même un gros homard géant, et tu te prends à éviter les pinces qui trainent.
Au final, veni, vidi, vici.
Il y aura encore un post alimentaire plus axé Canada qui va arriver prochainement.
En attendant, je vous quitte avec un extrait tiré d'un album qui figure d'ores et déjà dans mon top 1 pour cette année. Il s'agit d'Initiale de L. En deux mots, une jolie voix, des textes travaillés et de la musique à tomber. Pas étonnant, la demoiselle fricote avec Babx qui a posé sa patte sur cette album. Bref, on kiffe la vaïbe avec force.
: Pareil
A bientôt les amis
Ne t'inquiète pas, petit lecteur, tu n'auras pas la projections des six-cents photos et quelques qui ont été prises durant le périple, mais tu ne couperas pas à plusieurs posts où on te parlera de comment vivent nos amis outre-Atlantique. Pour le premier, celui que tu es en train de lire, bravo, tu suis, pour le premier, disais-je il est nécessaire de resituer le contexte.
Le Canada n'était pas un hasard. Là-bas se sont installés Aurélie, voisine de dorm en Corée et son boby. Pour les vieux habitués de la maison, tu en as déjà entendu parler, pour les autres, tu auras un aperçu par ici. Ne me remercie pas Aurélie, je ne me lasse pas de ces photos.
Tout ça pour dire, qu'à quatre que nous étions, nous avons décidé de louer une voiture pour aller passer un week-end à Boston. Chose que nous fîmes. Je passe les détails techniques pour arriver à ce qui nous intéresse, le moment où il a été décidé d'aller manger du homard. Ayant grandi en Alsace, tu te doutes bien, petit lecteur, que ce n'est pas la spécialité locale. A part de la bisque en boite, l'expérience avait été, somme toute, limité.
Donc on y va. On s'installe et déjà, rien que le set de table, il t'annonce la couleur.
Après avoir commandé, on commence à potasser le sourcil inquiet. Parce que bon, c'est la première fois, et, en un rapide coup d'œil alentour, laisse présager que le combat risque d'être difficile. Alors que j'étais en train de me rappeler avec effroi que le dépiautage des crevettes me soulève le cœur, notre serveur, hilare devant nos mines déconfites, vient nous mettre des grandes bavettes en plastique.
Bon bon bon.
Puis il nous ramène, les armes, des munitions, puis l'ennemi.
Voilà. A l'attaque. Mais par où commencer? Alors évidemment la procédure se trouve sous nos dix assiettes, et bien sur impossible de se souvenir par où il fallait commencer. On écoute alors nos hôtes, grands habitués s'il en est, nous donner des conseils. Couper l'articulation de la patte? Ah. Comment ça "tire plus fort"? Bon. Avant de pouvoir sortir toute la pince en un seul morceau, j'essaie d'abord de rester, moi même en une pièce.
Parce que comme je le craignais, le combat est déloyal. La carcasse du homard, ça fait mal aux mains, et on a beau être des mammifères, personnellement, l'idée du dépeçage à coup de pince/couteau, me paraissait un rien barbare. Et puis, comme il faisait faim, et qu'il était hors de question de se faire humilier par un homard mort, j'ai attaqué.
Très vite, on a compris l'usage de la bavette. Mes voisins d'en face qui n'avaient pas pris de homard, ont fait remarqué à juste titre qu'eux aussi en auraient bien eu besoin. Non, parce que je vous le dis, c'est impossible de manger ça sans repeindre la pièce, du sol au plafond. Ça a été le massacre. Mais la sagesse populaire a bien raison : "la faim justifie les moyens". Après la bagarre, quand on arrive à la chaire de la bête, on est bien content. Et puis on se prend au jeu. A la fin du repas on aurait bien continué, juste parce que c'est l'fun. Comme ils disent.
Avec le bazar, on reçoit un rince-doigt. Pour après. Alors qu'en réalité on aurait plus besoin d'une douche au napalm des pieds à la tête, parce qu'une fois l'odeur du homard sur soi, c'est jusqu'à la prochaine douche. Tu peux te laver les mains, les bras, le visage, il n'y a rien à faire. Tu as l'impression d'être toi même un gros homard géant, et tu te prends à éviter les pinces qui trainent.
Au final, veni, vidi, vici.
Il y aura encore un post alimentaire plus axé Canada qui va arriver prochainement.
En attendant, je vous quitte avec un extrait tiré d'un album qui figure d'ores et déjà dans mon top 1 pour cette année. Il s'agit d'Initiale de L. En deux mots, une jolie voix, des textes travaillés et de la musique à tomber. Pas étonnant, la demoiselle fricote avec Babx qui a posé sa patte sur cette album. Bref, on kiffe la vaïbe avec force.
: Pareil
A bientôt les amis