Vous, mes lecteurs, ne le savez peut-être pas, mais je fais des études. Je ne passe pas uniquement mon temps à faire des macros de nourriture ou des ballades au bord de la mer. Non, je devais entamer un stage pour finir mon cursus d'ingénieur. Parce que oui, je fais des vraies études sérieuses de grande personne. Toujours est-il que j'ai trainé pour faire les papiers avec une boite d'ici qui voulait de moi parce que j'attendais une réponse de dernière minutes d'une grosse boite qui a mis deux mois à me dire non. Bon.

Là où ça devient tragique, c'est que quand j'ai, finalement, voulu établir la convention avec l'entreprise qui voulait bien de moi, ben, ils ne voulaient plus de moi. Et ça, c'est vraiment ballot, parce que faire un stage sans entreprise c'est un défi intéressant mais moyennement réalisable. Il ne me restait plus qu'à trouver un plan B pour ne pas me faire couper en morceaux par mon école en France, et ne pas perdre mon semestre.

M'inspirant d'Aladdin, j'ai frotté mon clavier magique pour contacter mon génie et lui demander conseil. Ce génie, c'est mon tuteur à l'UTBM. Il a toujours des solutions, pour les dos en miettes, les UV ratées, les stages annulés. Là encore, il a été à la hauteur. Je lui ai dis que j'aimerais profiter de ces six mois pour étudier et éventuellement valider le master commencé dans mon université suédoise. Il m'a dit "ok on va transformer ton ST50 en ST00". Il en a parlé au chef de département, il m'a fait envoyer un dossier et tout ça deux fois plus vite que la vitesse de la lumière.

Pour les non-initiés, le ST50 est le stage de fin d'études alors que le ST00 est un projet personnel. Plus classiquement appelé "césure", c'est un semestre libre pour faire quelque chose tout en restant intégré à l'école. Du coup, je vais rebondir la dessus et continuer les cours. Si tout se passe bien, je devrais avoir, à la fin de l'année, un master international en software engineering délivré par l'université ouest. Puis j'irai faire mon stage, et après, j'aurai mon diplôme d'ingénieur français.

J'attends encore la confirmation de l'école, mais à priori ça devrait être bon et j'aurai deux diplômes au lieu d'un. Pour les six mois perdus, ma carrière scolaire n'en n'est plus à ça près. Toujours est-il que pour mon prochain stage, dès que j'ai trouvé une entreprise qui est d'accord de me prendre, je kidnappe les enfants du patron jusqu'à ce qu'il me signe une convention en bonne et due forme.

Heureusement, en parallèle, Ozan, Sak et moi avons commencé à regarder Planter Earth, une série de documentaires réalisés pour la BBC. Des paysages magnifiques, des curiosités, des animaux majestueux, des très vilains, des qui se font manger. Et de très stupides. Dans le premier épisode, nous avons découvert l'oiseau de paradis, et je ne résiste pas à l'envie de vous introduire cet étrange volatile à la parade nuptiale hilarante.

Je ne m'en lasse pas.

A bientôt !