Parfois, c'est la honte. Je ne t'apprends rien, ami lecteur, il arrive dans la vie qu'un mouvement de spontanéité ou une réaction inappropriée, voire un coup du sort malheureux, intervienne et te jette dans un grand moment de solitude.
J'en parle en toute liberté et toute ouverture car je suis une grande coutumière de la chose. A se demander parfois, si le câblage, à l'intérieur n'a pas été fait un peu à la va-vite et que de ce fait, mes interactions avec les autres humains s'en trouvent toutes chamboulées. S'ajoute à ça une grande capacité à agir sans réfléchir, ou à réfléchir après avoir agi qui n'aide en rien, au contraire, pour ce genre de situations.

Je pensais à tout ça l'autre jour, en sortant d'une épicerie où j'étais passée faire une ou deux courses. Tout se passait merveilleusement bien, mes provisions dans mon petit panier, d'un pas leste, je m'approche de la caisse et c'est là que ça a eu lieu. LE moment.
Il y avait ce petit rebord sur le comptoir, où j'avais calé mon panier dans le but de le vider. C'est le moment qu'a choisi le caissier pour tendre la main en ma direction. Vous auriez fait quoi à ma place? Ni une ni deux, et sans réfléchir, j'attrape au vol sa mimine pour une poignée de main franche et sympathique. Quand il a éclaté de rire, j'ai bien compris qu'on ne s'était pas compris. Il m'a dit qu'en fait il voulait juste prendre mon panier mais que, sérieux, t'es charmante mademoiselle, qu'est ce que tu fais dans la vie. Et vas-y pour te sortir de là. Dire que pardon tu croyais que, enfin bon c'est ridicule, mais non je n'ai pas de zéro six à lâcher, je ne tiens rien vous voyez bien. Ce n'est pas demain que j'y retournerai, dans ce huit à huit.

Bref, pourquoi je raconte ça, parce que je te sens dans l'expectative petit lecteur. Tout ça, parce qu'un jour j'ai vécu un instant de solitude très drôle. Pas sur le coup hein. Mais en y repensant, j'ai trouvé qu'il y avait prescription et que ça ferait une BD marrante. Alors pour vous, en exclusivité Mesdames et messieurs : la Honte.

Après je peux bien essayer de me la ramener en culture musicale, le jour où mon casque se débranche au travail, au milieu de quinze personnes, c'est Dave que j'écoute. A fond les ballons, qui plus est.

Passons sur cet évènement tragique, je tiens à te rappeler, ami fréquenteur du blog, qu'un photomaton est disponible sur ta droite (le menu de droite, combien ont regardé leur voisin de droite?). Hyper facile à utiliser, que ta mère arriverait à s'en servir, attendu que même la mienne a réussi avec brio. Il te faut une webcam et c'est tout. Tu cliques sur l'image en dessous du titre "photomaton", tu fais ton plus joli sourire, tu appuies sur le bouton. Ça prend la photo. Si elle te plait, tu cliques vert et c'est gagné. Si t'as rien compris, tu vas voir . Sinon tu me fais une photo pour me montrer comment tu as trop bien compris et comme ça, moi je pourrais voir qui perd son temps ici.

Comme promis dans le dernier post, je vous laisse avec "Hurlevent" de Katel. Son dernier album, Decorum, tourne en boucle et c'est trop bien. Mangez-en. J'ai hésité en dernière minute à vous mettre "Chez Escher", mais une promesse est une promesse. Faudra revenir. Ou acheter l'album. Ou les deux. Les deux, c'est encore mieux.

: Hurlevent.

A++ les chouchous.